Le mercredi 8 janvier 2020:
Nous décollons de krabi à 11.30 en direction de Bangkok où nous prenons un vol pour Colombo au Sri Lanka .
C'est une journée presque entière  entre avions et aéroports.
Nous arrivons  à  Colombo à 18h00  avec un décalage horaire  d'une heure 30 en moins.  Notre chauffeur nous attend. Il s'appelle  Asanka Fernando. A l'arrivée,  il nous souhaite une longue vie en sri lankais.
En effet, saluer en disant « bonjour » se dit       « ayubowan » en cingalais, ce qui signifie littéralement « meilleurs vœux pour une longue vie ». En tamoul, on salue par « vanakkam » qui signifie « bienvenue ». Pour ce qui est de la gestuelle, on joint les mains sur la poitrine  en inclinant la tête.
Merci en cingalais  se dit "istouti"
Nous quittons l'aéroport aux abords duquel des dizaines de corbeaux croissent dans les arbres et virevoltent  dans les airs puis  prenons la route vers Negombo dans notre véhicule particulier.

Notre hôtel se situe à 1/2 de voiture de Colombo et  s'appelle  Amagi Aria. Il se situe au bord d'une lagune et nous allons couler quelques brasses dans  la  piscine  de  l'hôtel dès notre arrivée avant de prendre au bar un petit repas et un cocktail. Le personnel est serviable  et agréable .  Nous nous couchons tôt car le programme de demain est chargé.
Nous ferons environ 150km de route avec plusieurs haltes en direction du nord de l'île.

Le jeudi 9 janvier  2020:
Asanka vient nous chercher  à  8.30 , après un plantureux petit déjeuner. 
Il nous emmène sur la plage de Negombo. Situé à 30 km au Nord de Colombo, ce village de pêcheurs est généralement le premier point de chute des voyageurs au Sri Lanka. Les pirogues à voile se nomment des catamarans et ce n'est qu'à cet endroit de l'île qu'on peut les observer  , gonflant  leur voilure au vent pour apporter le poisson et le vendre au marché de Negombo,  le plus important  du Sri Lanka.
Nous reprenons  la route vers le nord et nous arrêtons  2 heures plus tard  au restaurant Diyadahara , au bord du lac  Rantheliya à Kurunegala. Nous prenons un rafraîchissement  sur la rive du lac où les oiseaux échassiers viennent  se nourrir.
Après plus d'une  heure de trajet,  Asanka  nous dépose au Royal golden temple ( rock temple Dambulla)
Ce temple bouddhiste se situe à Dambulla, au nord de Kandy dans le district de Matale,  vingt kilomètres au sud-ouest de Sigirîya, ancienne capitale du Ceylan,  où nous,dormirons ce soir. La ville de Dambulla est construite autour d'un large rocher de granit qui renferme un important complexe de grottes, le Raja Maha Vihara, datant du Ier siècle. Il s'agit du plus important et du mieux préservé des complexes de grottes du Sri Lanka.
Le site consiste en quelque quatre-vingts grottes, cinq sanctuaires et  quatre monastères principaux. Il comporte 157 statues, 153 images du Bouddha, 3 images royales et 4 images de divinités. Les peintures murales, recouvrant 2 100 mètres carrés, représentent, entre autres , la tentation de Bouddha par le démon Māra et son premier sermon. On y trouve aussi des statues des divinités hindoues Vishnou et Saman.
Une autre attraction  est représentée par la présence de nombreux singes qui ont fait de ce temple  leur domicile.
Notre chauffeur nous propose  un massage ayurvédique  au Athreya Ayurvedic Hotel And Spa. Pour 6000 roupies(30€), nous avons 60min de massage puis 20 min de hammam  dans un décor zen au son d'une flûte traditionnelle . Relaxation garantie!
Il ne nous  reste que peu de temps  pour aller observer le coucher du  soleil  au pidurangala Royal cave temple.
Pidurangala est un promontoire rocheux situé  à environ 1 km au nord d'un rocher plus connu, celui de Sigiriya que nous visiteront après demain . Ces pics dénudés s'élèvent brusquement au milieu des plateaux de faible altitude qui prolongent le massif montagneux du centre du pays.
Sur l'emplacement d'un ancien monastère bouddhiste, Pidurangala est aussi un site archéologique . Des grottes abritent un temple, Sigiri Pidurangala Raja Maha Viharaya, qui aurait été construit par le roi Kashyapa au Vè siècle, et la statue monumentale en brique d'un bouddha couché.

 

Il nous faut une vingtaine  de minutes pour arriver  avec Asanka  au sommet  du promontoir et s'ébahir  devant la boule rougeoillante qui disparaît  peu à peu derrière l'horizon  , tandis  que  la pleine lune s'élève dans le ciel. Beaucoup de touristes assistent  au spectacle,  bien que le parcours  qui mène  au sommet  soit quelque  peu périlleux,  surtout  sur les quelques dernières dizaines de mètres durant lesquels  les rochers  sont glissants et difficiles à  escalader.
Il fait nuit lorsque notre guide nous dépose  au Sigirîya hôtel, dans la ville de Sigirîya.
Sigirîya,  appelé aussi Simhagîri,  rocher du lion , est un site archéologique majeur. Il s'agit de l' ancienne capitale royale du Sri Lanka et représente un site touristique important. Le site est classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO et se situe dans le centre du pays à 160 kilomètres de Colombo. Avant les aménagements de Kassapa, le site avait déjà été occupé comme le montrent des graffitis  retrouvés dans une grotte, ainsi que le bouddha couché de treize mètres datant du IIe siècle av. J.-C.
L'hôtel  se situe au pied du rocher du lion.
Nous y prenons le dîner au son d'un spectacle  traditionnel  avec de la bière locale, la bière  "lion" bien sûr...
Demain,  Asanka  vient nous chercher  à  8h pour découvrir  toute cette région de Sigirîya .
Nous découvrirons ainsi le triangle culturel du Sri Lanka :Anuradhapura, Polonnaruwa , Kandy.

Vendredi 10 janvier 2020:
Nous quittons l'hôtel à  8.30 pour visiter les ruines de pollonaruwa.
Sur la route, nous faisons des rencontres  imprévues avec un énorme varan que je nourris à l'aide d'une perche et une carcasse de poisson. Plus loin , un éléphant arrache les herbes sur le bord de la route.
Au huitième siècle, Polonnaruwa abritait seulement une modeste résidence royale. Deux siècles plus tard, alors que Anuradhapura, la première capitale su Sri Lanka décline rapidement après avoir été rasée par  le souverain tamoul Rajaraja, Polonnaruwa se développe sous l'impulsion des rois cinghalais. Grâce à une savante maîtrise de l'irrigation, la ville devient une base de reconquête du Sri Lanka, et atteindra son apogée aux 12 et 13ème siècles. Portés par la mégalomanie de ses dirigeants, de somptueux bâtiments royaux et religieux y furent édifiés.
Avant de visiter les sites archéologiques, on entre  dans le musée de Polonnaruwa (Polannaruwa Museum). Il y a peu d'objets exposés mais de très intéressantes maquettes des bâtiments permettant de comprendre leur architecture d'origine. La visite  du musée ne dure qu' entre 15 et 30 minutes

Les premiers sites à visiter sont groupés dans le Sud, non loin du musée. Le premier site est composé de trois bâtiments : le palais royal (Vejayanta Pasada) avec des centaines de chambres pour les demoiselles de la cour du roi.
A cinq cent mètres en  direction Nord, sur la gauche, se dresse un temple dédié à Shiva. Puis encore plus au Nord, la fameuse Terrasse de la dent qui se compose d'un ensemble de bâtiments religieux, dont le Vatadage , le Hatadage (un temple qui aurait abrité une dent de Boudha).
Nous remontons en voiture et parcourons environ deux kilomètres vers le Nord sur une voie qui jadis était très commerçante pour rejoindre la partie Sud de Polonnaruwa.
Lankatilaka expose un grand Bouddha debout, que l'on atteint après avoir traversé un ensemble de Stupas peuplés de gentils singes à face grise.
On rencontre  un charmeur de cobras qui me met un jeune Boa  autour  du cou. Même pas peur !!!
De l'autre côté de la route près du lac, le Kalu Gal Viahara présente d'autres boudhas debout.
En reprenant la voiture plus vers le Nord, on atteint la Maison des Images (Tivanka Image House), bâtiment dont la beauté se révèle une fois à l'intérieur, car les murs sont riches de fresques colorées.
Mieux vaut être véhiculé pour visiter Polonnaruwa. Louer des vélos  est aussi envisageable , bien que plus fatiguant.Pour visiter l'ensemble des sites y compris le musée, il faut acheter un pass d'une valeur de 30€ environ, en vente au musée.
Il y a donc de nombreux monuments  et le site est magnifique , mais la visite à pied  doit probablement être harassante.

Il faut compter au moins 4h à 5h pour tout visiter. Il faut avoir les épaules et jambes couvertes et se déchausser et également retirer son chapeau de soleil  à  l'entrée  de chaque  monument.

L'après midi , nous  avons réservé un safari au hurulu éco park de habanana. Nous rencontrons des daims sur le bas côté  de la route.
Il faut voir cette activité (35€/pers) davantage comme un promenade en 4×4 qu'un réel safari car à part quelques éléphants,  il n'y a pas de véritable faune à découvrir.
Par contre, le parc est très joli et on peut monter au sommet d'une colline  pour avoir une vue à 360° de toute la zone.
Nous rentrons à  l'hôtel. C'est la pleine lune et , par conséquent , on ne trouve nulle part une goutte d'alcool à acheter, même pas une petite  bière. …..dur dur !!!
Demain,  nous partons à  6h pour visiter le rocher du lion. 

Samedi 11 janvier 2020:
Nous partons à  6h du matin pour escalader le rocher du lion avant qu'il ne fasse trop chaud et avant  que tous les touristes  et Sri Lankais affluent car c'est le week end. Les escaliers sont si étroits qu'on peut difficilement se croiser,  ce qui provoque habituellement  de grandes files d'attente  pour accéder  au sommet puis redescendre.
C'est la première fois que nous arrivons les premiers sur un site archéologique.L'entrée coûte 25 euros par personne.
Nous montons les 1200 marches du Sigiriya pour avoir la vue à 360° sur la plaine à la végétation  luxuriante au lever du soleil
Il ne faut pas rater en redescendant un escalier en colimaçon qui mène à des peintures  murales  qui représentent des jeunes femmes aux seins nus dans les activités quotidiennes.
Ce sont les Demoiselles de Sigiriya. Il s’agit des vestiges d’un immense bandeau de peintures qui couvrait à l’époque le flanc de la colline, mettant en scène des jeunes femmes gracieuses. Il s’agit d’apsaras, des danseuses célestes. Seuls deux fragments de ces fresques ont été conservés, mais il est impressionnant d’imaginer la surface qui devait être couverte à l’époque et le travail réalisé! Les photos sont strictement interdites pour  préserver  ce qu'il reste des vestiges.
L’histoire de la forteresse de Sigiriya est assez sanglante. Elle fut construite par le Prince Kassapa qui, souhaitant prendre le pouvoir, tua son père et chassa son frère du royaume. Plutôt que de rester à Anuradhapura, capitale de l’époque, il décida en 477 de faire construire une imposante forteresse sur le rocher de Sigiriya, s’estimant sans doute ainsi en sécurité.Son frère assiégea la zone autour du rocher, afin de bloquer toute possibilité de ravitaillement… Il dut se rendre, fut exécuté et le site de Sigiriya abandonné en 495. Sigiriya fut donc capitale royale durant 18 années uniquement, dont 8 années durant lesquelles le palais fut construit. Lorsque l’on arrive sur le site et que l’on voit le rocher, il est franchement fou de penser qu’un palais puisse y avoir été érigé: cela a dû  représenter un travail titanesque…D'ailleurs, les Sri Lankais parlent de "miracle " lorsqu'on leur demande comment le site a pu être  construit avec de si lourdes pierres et à  une telle hauteur...
En contre bas du rocher, on distingue  les jardins d’agrément, qui sont immenses et accueillent plusieurs vestiges des différents bassins existant à l’époque.

 

 

En montant ou en redescendant,  il faut admirer le Mirror wall ,un grand mur longeant le chemin passant à flanc de falaise. Il tient son nom du fait qu’il ait été soigneusement poli. Son intérêt est de comporter de très nombreux « graffitis » des personnes ayant visité Sigiriya entre le 6e et le début du 14e siècle! Assez incroyable, mais il faut le savoir car on a juste l’impression de passer à côté d’un mur ordinaire si l’on n’y prête pas attention.C'est à partir de ce mur qu'on doit prendre l'escalier en colimaçon  qui mène  aux fresques murales  avec les bustes de femmes.
A la base du rocher, il faut passer un peu de temps sur la terrasse du Lion. C’est là que se trouvent les célèbres pattes de lion qui marquaient autrefois l’entrée du palais royal: il ne reste que les pattes, mais c’est par un escalier construit dans la gueule d’un lion qu’on entrait au palais. Les pattes étant déjà très monumentales, cela donne une idée de la taille que pouvait faire cette entrée à l’époque.
Après cette marche bien matinale, nous retournons prendre notre petit déjeuner à l'hôtel, profitons un peu de la piscine avant de repartir  vers 10.00 en direction de Kandy.
En route , nous nous arrêtons  au Nalanda gedige  temple , situé juste au centre du Sri Lanka. Il paraît minuscule en comparaison aux  autre sites archéologiques  mais il vaut la peine d'être  visité,  ne serait  ce que pour la sculpture d'un kamasutra où 3  individus sont mis en scène de façon suggestive !
Nous poursuivons  jusqu'à un jardin aux épices où le guide  parle assez bien le français. 
Il vend des produits qu'il fabrique  lui même et je lui achète  une huile hydratante à l'aloe vera  .
À une heure de voiture  vers le nord, Asanka nous arrête  à Matale pour observer la réalisation  de  batiks,  depuis le dessin réalisé à la main jusqu'au diverses étapes qui mènent  à des tissus colorés servant à  la réalisation de nappes, vêtements,  sacs, tableaux .....
Tout cet artisanat se fait sans électricité  et demande beaucoup de travail .
Un peu plus loin,  on peut admirer le Temple hindou de Matale , avec ses très nombreuses  statues . Il fut construit en 1874. Sa tour la plus haute mesure 55 mètres, et on y trouve 1008 statues de divinités hindoues. C’est d’ailleurs impressionnant à voir ! Certaines semblent sympathiques, d’autres effrayantes. Elles sont en tout cas toutes excentriques et très colorées .
Nous faisons  un petit crochet par un magasin de pierres précieuses.  Un film de 10 minutes nous en dit long sur le travail des mineurs qui travaillent dans des conditions rudimentaires, encore de nos jours.....
Nous  découvrons notre hôtel,  le SWP écho lodge, en face du lac de Kandy.
Le lac Kandy est connu sous le nom de Kiri Muhuda, ou encore the " Sea of Milk ". Il fut créé aux pieds du Temple de la Dent, en 1807 par Sri Wickrama Rajasinghe, dernier roi de Kandy, dans une zone précédemment occupée par des rizières. Aujourd'hui il fait partie des derniers vestiges du Royaume Sri Lankais. Le lac Kandy est  artificiel et mesure 1,8 km de long sur 300 m de large. Propriété du Roi dans un premier temps, il fut ensuite aussi utilisé par les Britanniques comme base de loisirs.
Nous avons à peine le temps de prendre une douche avant de nous rendre au  spectacle  de « Kandyan dance ». Chaque jour, la troupe  réalise ses danses typiquement  Sri Lankaises dont la danse des offrandes, la danse du paon, la danse de la récolte, danse du feu,danse avec les Ves..et le spectacle s'achève par une marche sur le feu, juste devant nous puisqu'Asanka nous avait réservé  des places  au devant la scène.
Juste après ce merveilleux spectacle,  nous nous rendons au Temple de la dent où a lieu ce soir le rituel  Dalada  . Des centaines  de bouddhistes  affluent  pour  offrir des fleurs  et autres  offrandes . C'est un bain de foule en idolatrie  devant les statues  de bouddha  et nous ressortons assez vite de cet endroit suffoquant ...et somme toute peu intéressant si on ne pratique pas la religion bouddhiste.
Nous terminons la soirée au restaurant Senani by okray , sur la rive du lac , où trois guitaristes jouent  à la demande  des clients  des morceaux de musique du monde...
Nous rentrons à  l'hôtel épuisés....

Dimanche 12 janvier 2020:
Nous visitons le Jardin botanique de Kandy où de nombreux touristes et locaux s'adonnent à  une promenade dominicale  reposante  au milieu  de dizaines  de variétés  de plantes, fleurs et palmiers. L'entrée coûte 2000 LKR(roupie sri lankaise) soit 10€.
En roulant en direction de Nuwara Eliya, nous nous  arrêtons  aux  abords de plantations  de thé. C'est la région propice  à  cette culture .
Nous nous arrêtons ensuite à Ramboda avec un magnifique  point  de  vue sur le paysage qui devient de plus en plus montagneux.
Nous visitons  un magasin d'artisanat  puis de magnifiques  chutes  d'eau où nous assistons   à la baignade  dominicale  de  dizaines  de sri lankais.
Notre dernier  stop  se fait à l'usine de thé DAMRON où  nous avons droit  à des explications  sur les différents  thés blancs,verts et noirs ainsi qu'une dégustation.
Asanka reprend la route  en direction de notre  hôtel en traversant  les collines  à  près de 2000 mètres  d'altitude avec des  virages  sinueux  bordés de plantations  de thé.
Nous arrivons au Unique Cottages,  notre B&B, vers 17.00 et devons mettre le radiateur dans la chambre car la température a  bien chuté  à cette altitude et en fin de journée.  Le brouillard  s'est installé  , ce qui nous rappeĺle le climat de la plaine des  cafres à la Réunion. Un petit  repos dans notre chambre  chauffée est bien mérité.  Nous n'avons pas prévu de vêtement chaud  au Sri Lanka alors  nous allons  devoir  supporter  un peu de fraîcheur  pendant  1 ou 2 nuits.
Les températures peuvent aller de 6 à  11° la nuit. Nous passons la  soiée à l'hôtel  sous la couette....

Lundi 13 janvier 2020:
Départ pour la gare la plus haute en altitude du Sri Lanka(  Nanu Oya) Nous allons  de Nuwara à  Ella. Il fait 16° mais la température  remontera au fur et à mesure que nous redescendrons progressivement  sur la côte .
Le train démarre vers 10h, avec 45 minutes de retard.
Asanka nous a obtenu des places en première classe au marché  noir. Il fait connaître quelqu'un à la  gare qui achète les billets et les revend plus cher, sinon , on n'est jamais sûr d'obtenir une place.
Le train sillonne  entre les collines plantées de thé.  Les plantations en terrasse  sont magnifiques.  On observe  parfois des femmes travaillant à la récolte du thé.
À bord  , nous faisons la connaissance d'un suédois, Claes Roos , que nous pourrions revoir un jour à Stockholm.
Le voyage en train est très pittoresque  et s'arrête  à  une dizaine de gares . On charge et décharge du matériel comme des  machines à laver et toutes sortes de matériel.  Les touristes prennent  des photos tandis que les vendeurs de nourriture montent et descendent  du train à chaque arrêt , proposant des beignets épicés.
Notre trajet brinquebalant dure 2h30, le train sifflant tout au long de son périple et   s'arrêtant parfois  plusieurs  minutes aux changements d'aiguillages pratiqués à la main !!!!
On arrive à Ella où Asanka nous a rejoint avec le véhicule . Et oui , ce train est une curiosité et il ne faut le manquer sous aucun prétexte !
Ella semble une ville très animée.
Asanka nous dépose à  l'hôtel Ella Héritage, modeste mais très propre. 
Le temps de déposer nos valises et nous voilà  en route pour aller voir le pont aux neufs arches , tout  près de l'hôtel. L'attente est très longue pour assister au spectacle  du train qui passe sur le pont . Mais ce sont les vacances et on accepte mieux ce genre de retard.
Les touristes de toutes nationalités,  surtout des russes, attendent comme nous..2 heures pour un passage de 2 minutes.  Encore une curiosité Sri Lankaise.....
Nous rentrons à l'hôtel pour  nous préparer pour une virée  nocturne dans le centre d'Ella..
D'abord ,  nous faisons un stop au 360 Ella  pour un cocktail Daikiri fraise et mojito puis au "chill " pour manger un sri Lanka lumprais et un Rice and  curry  of the  day , tout ce la sur fond de mojitos et bières lion, bien sûr

Mardi 14 janvier 2020:
Nous faisons l'ascension du Little Adam's peak en face d' Ella rock, plus difficile d'accès et plus long(4h au moins). Nous faisons  l'aller retour  en 1heure. Sur le retour, nous avons la chance d'observer des récolteuses de thé dans les champs et pouvons  même les approcher et les photographier , moyennant quelques roupies qui agrémentent , voire doublent leur maigre salaire....
Nous quittons ensuite Ella  pour  l'udawalawe national parc .
On admirons en route les Ravana falls, très jolies  chutes d'eau. Nous passons près du temple Buduruwagala à Uva mais n'avons pas le temps  de nous y arrêter. Nous rencontrons sur    la chaussée  des troupeaux de buffles et  un éléphant .
Nous arrivons à  13.30 au Niwahana safari.
On est bien descendu en altitude et il fait de nouveau très chaud.
Le safari dure presque 4 heures et est bien plus agréable que le précédent. Il y a beaucoup moins  de jeeps  et beaucoup plus d'animaux à  voir. Outre les nombreux éléphants, nous rencontrons des buffles, chacals, daims, crocodiles et surtout de nombreux oiseaux: aigles, toucans, ibis et plein d'autres dont nous ne connaissons  pas les noms.
Asanka  nous dépose à  18h au "éléphant next door", sympa  pour son côté  écolo mais pas du tout par l'accueil du propriétaire.  Il semble fâché qu'on ait réservé un safari sans passer par ses services pour lesquels il aurait été commissionné...
Nous prenons le dîner au Athgira  river  camping à 5 minutes à pied de notre hôtel.
Ce fut une journée  bien chargée et passons une très bonne nuit , au milieu de nulle part..

Mercredi 15 janvier 2020:
À 200m de l'hôtel, on assiste au petit déjeuner d'elephanteaux orphelins.  On leur verse directement  dans la bouche un bidon de lait par un tuyau. Des dizaines de bébés sont ainsi sauvés par la fondation.
À 9.30 , nous repartons en direction de Tangalle, dans le sud est, au bord de la mer.
Nous nous installons au "shiva's beach  cabanas", dans un bungalow pieds dans l'eau et profitons d'une  après midi de détente dans la piscine naturelle en admirant l'immense plage  face à  l'hôtel.
Nous assistons au couché  de soleil et  au dîner pieds dans l'eau...Nous nous  régalons de poissons  et fruits de mer grillés .

Jeudi 16 janvier 2030:
Nous quittons ce charmant paysage de plage , lagune et mangrove  qui abrite de nombreuses  variétés  d'oiseaux.  Un endroit qui mériterait  d'y rester un peu plus  longtemps...
Le Départ se fait à 9.00 pour Mirissa sous un soleil déjà bien ardant .
Nous  nous  arrêtons  sur la plage de Tangalle , vierge de toute âme...
À noter que les bus sont presque aussi nombreux  que les tuk  tuk  au Sri Lanka et que sur la route, ils jouent les fanjos...On a évité  pas mal d'accidents  grâce à la prudence  et l'anticipation  d'Asanka. Une des raisons de plus d'avoir un chauffeur particulier , hormis le fait que conduire à gauche dans un pays avec peu de panneaux indicateurs  est plutot malaisé .
Asanka longe les plages et nous arrête devant  les plus  jolies  d'entre elles
Nous traversons la ville bien embouteillée  de Matara.
Nous arrivons  à  11.30 à Mirissa. Il fait très chaud et prenons une boisson fraîche dans un bar en bord de mer.
Nous passons prendre les billets pour l'excursion de demain pour aller observer le plus gros animal  vivant sur terre, la baleine bleue, qui peut atteindre 25m de long  et dont la langue pèserait le poids d'un éléphant.
Nous arrivons dans le B&B à 13h. Le DCanal house  est une maison de charme joliment décorée  située  au sein d' un écrin de verdure où se nichent les paons  et autres espèces  d'oiseaux.
La quiétude est au RDV...
Nous nous rendons en tuk tuk  à la plage de Mirissa pour admirer le coucher  de soleil puis prenons un cocktail  et un repas pieds dans l'eau avant  de rentrer nous coucher tôt  car le lever demain à  5h30 risque d'être difficile..

Vendredi 17 janvier 2020:
Nous arrivons les premiers à 6h00 à l'embarcadaire.  On ne démarre qu'à 7h00 avec une  trentaine  d'autres passagers .  Au bout d'1/4 heure,  on aperçoit  les premières des baleines bleues , du moins leur  dos  qui dessine des courbes majestueuses à la surface  de l'eau. Le spectacle est somme toute joli mais pas extraordinaire.  Le show des baleines à bosse de la Réunion  est plus impressionnant.  Nous avons payé 45€ / personne et rentrons au bout d'1h30. Au moins, nous avons vu ces fameuses baleines bleues...
Nous repassons chercher nos affaires à l'hôtel et nous mettons en route vers Galle.
En route,  nous nous arrêtons au spot de surf de  Weligama  beach . C' est aussi une plage de pêcheurs  où de nombreuses pirogues à  balancier reposent sur le sable à côté  des filets  .
Nous stoppons à  Ahang gama beach pour observer les pêcheurs sur les bouts de bois. , curiosité Sri Lankaise.
On ne peut  les observer  que dans cette région avant d'arriver à Galle. Leur
technique de pêche se fait sur des  échasses.
Les vagues de l’océan indien sont si puissantes qu’elles rendent impossible la pêche en bordure de plage. Et pourtant, les poissons sont nombreux à l’aube. Habitués à utiliser d’autres méthodes comme le filet ou le tuba, les pêcheurs Sri Lankais se sont adaptés. Ils ont planté des perches sur lesquelles ils peuvent s’asseoir et pêcher à une dizaine de mètres du rivage. En plus de connaître parfaitement leur environnement, ce sont de vrais équilibristes !
En fonction de la lune, de la saison, de la météo… Ils choisissent où et comment pêcher.
Ils ne sont donc pas assis toute la journée sur leur échasse à attendre les poissons mais les touristes ! Pierre joue le jeu et monte sur une échasse mais son sens de l'équilibre peu aguéri le fait redescendre très vite....

 


On s'arrête  ensuite à Koggala pour visiter une  infirmerie pour tortues blessées. On a le privilège  de relâcher  dans la mer des bébés  d'à peine 1 mois.
Après  Unawatuwa beach , nous visitons en voiture la ville de Galle .
Elle est connue pour sa cité fortifiée construite au XVIe siècle par les colons portugais. Des remparts hollandais encerclent les rues piétonnes dont l'architecture témoigne de la présence des Portugais, Hollandais et Britanniques. Parmi les constructions remarquables figure l'église hollandaise réformée du XVIIIe siècle. Le phare de Galle se dresse sur la pointe sud-est du fort.
Nous arrivons à  la Villa Saffron à  Hikkaduwa à 13h.nous prenons nos quartiers dans cette très belle  villa de caractère. 
Nous passons l'après midi dans les vagues de l'océan  indien et dans la piscine, avant de nous adonner  à  notre sport favoris : la recherche du meilleur bar à  cocktail,  de préférence  en happy  hour....malheureusement , une pluie orageuse  à  fait détaler  tout le monde de la plage  et seuls quelques  bars  sont restés ouverts
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ABALANGODA est une autre ville que nous traversons, réputée pour ses anciens masques de démons et ses danseurs diaboliques

 

ses anciens masques de démons et ses danseurs diaboliques

Samedi 18 juillet 2020:

On profite de la matinée  au bord  de la piscine  de l'hotel en discutant  avec Viky et Tony, deux australiens  du nord de Brisbane puis  prenons la route  de Madu Ganga pour  un  boat safari dans la mangrove.
On s'arrête au mémorial du tsunami du 26 janvier 2004 qui fit 50000 morts dont environ 1200 à bord des trains.
On fait aussi une escale dans une mine de pierre de lune. On y voit le travail d'extraction puis de polissage de ces pierres. Juste à côté,  on nous explique la récolte de la cannelle car l'endroit  est idéal sa culture.
On passe également par Ambalangoda réputée  pour la fabrication  de marionnettes et masques et nous arrêtons chez un fabricant qui nous fait visiter son magasin et le sous sol qui regorge de poupées et masques en tout genre.
Nous arrivons à la riviere Madu  à 14.00.
Une ballade d'1h30 coûte  7000 LKR (35€) pour nous deux. C'est une jolie  promenade qui nous permet de voir 3 îles sur  les 64, dont l'île au bouddha et l'île au jardin de cannelle  où l'on peut voir la fabrication  de cette épice et déguster une délicieuse  infusion . On n'a pas vu une grande variété  de faune mais ce n'est pas bien grave  car on s'est tout de même régalé. Et puis j'ai tenu dans mes mains un petit singe( purple face leaf monkey)
Nous rentrons à  présent  à Colombo pour notre dernière  nuit  Sri Lankaise. Nous passons la nuit au City hôtel.  La capitale Sri Lankaise est très  banale. Nous allons dans un food court pour dîner et rentrons à l'hôtel pour dormir. La ville n'est pas très animée et pas très jolie non plus....
Adieu éléphants,  paons,  corneilles...
Demain Asanka  nous emmènera  à  l'aéroport  pour notre avion pour Male  aux Maldives.