Le 15 octobre 2017 : Nous passons notre première nuit en Namibie à l' hôtel Huland à Windhoek, après 18 heures de voyage.

 Nous avons quitté Etang-Salé à 6h du matin et  avons décollé de SAINT-DENIS à 10h pour atterrir à Johannesburg après 4h30 de vol .L’attente dans l’aéroport a duré 4 heures avant de reprendre un vol d’une durée d’1heure 30 vers Windhoek.

 Nous arrivons dans la capitale vers 19h, avec 2heures de décalage horaire, ce qui nous met dans le même fuseau horaire que Paris.

 Notre chauffeur de taxi nous attend avec une pancarte à notre nom et nous emmène à notre hôtel  après 1 heure de route.

 L’accueil à l’hôtel est des plus agréables, mais nous profitons malheureusement  très peu de la structure et du personnel car la livraison de notre 4x4 est prévue à 7h30 demain et il faut se coucher tôt .

 Nous réservons dans le même hôtel notre dernière soirée avant de repartir dans une douzaine de jours et aurons davantage de temps pour apprécier l’hébergement.

 

Le 16 octobre 2017 : Départ vers le Kala Hari, qui signifie  "grande soif" après  récupération du 4x4  et ravitaillement en essence , eau et nourriture dans un  supermarché de Windhoek.

 Nous roulons 200 km vers le sud en traversant la limite du tropique du Capricorne, signalée part des panneaux .

 Nous arrivons  à Kalkrand à l'hôtel Teufelskrallen tentes lodge dans le désert vers midi.

 À notre arrivée, l'hôtel  ne ressemble qu'à une simple habitation entourée d’une immense plaine caillouteuse desséchée par le soleil mais dès qu'on entre dans l'enceinte de la structure hôtelière, on y découvre un décor et un accueil très chaleureux.

 La température est écrasante et on nous accueille avec un thé glacé délicieusement parfumé . Nous avons l’impression d’être dans une oasis en plein désert.

 Nous prenons rapidement nos quartiers 3 km plus loin, dans de luxueuses tentes faites de rondins de bois et de toile épaisse, après avoir ouvert un portail cadenassé qui nous mène à une savane où sont alignées les  6 ou 7 habitations de l'hôtel perchées sur une dune. Là aussi, la surprise est grande car ces campements qui ressemblent à des abris de fortune, sont agencés et décorés de façon très confortable et les terrasses dominent une savane qui s'étend à infini.

 Après un petit casse croûte sur la terrasse du logement de Véro et Manu, nous faisons une petite sieste au milieu de ce désert et nous rendons 1 heure plus tard dans la salle à manger de l'hôtel pour un goûter et une baignade dans la piscine.

 Nous avons rendez vous au kala hari red dune lodge , en poursuivant la nationale B1 sur 8km pour un safari qui nous fait rencontrer quelques variétés d'animaux dont des girafes, des gnous, zèbres, antilopes, kudus,

 La ballade safarienne de 3 h s'achève avec un superbe coucher de soleil sur une butte surplombant la savane , autour d'une table sur laquelle notre chauffeur David à dressé un apéritif qui rassemble une vingtaine de touristes , allemands pour la plupart, répartis dans 2 énormes 4x4 capable de circuler dans un environnement austère fait de successions de montées et descentes sur des pistes faites de sable et de gravier.

 Nous avons le droit à toute boisson souhaitée , allant des jus de fruits , au coca , au vin rouge ou blanc et même au Gin Tonic !!! C’est un moment d'échange au milieu de nulle part qui nous entraîne dans une féerie de lumière variant toutes les minutes avec la disparition du soleil derrière la savane.

 Nous rentrons à notre hôtel vers 20h où nous attend un bon repas accompagné de chants gospel que l'équipe du restaurant nous offre de façon impromptue à la demande de Manu qui a entendu les employés chanter dans la cuisine et leur a demandé de nous faire un petit show. Bon , il faut bien dire que la tonalité n’était pas parfaite mais nos cuisiniers et serveurs semblaient très heureux de nous faire partager leurs chants et ont su mettre dans le restaurant une ambiance bien sympathique.

Nous sommes au lit à 22h, heureux de cette première journée riche de saveurs et de paysages grandioses


Le 17 octobre 2017 :Nous prenons la  route en direction de Sesriem après un bon petit déjeuner. Nous faisons 250km de piste en rencontrant quelques oryx .

 Nous arrivons au Élégant desert lodge situé 38km avant Sesriem et passons l'après-midi au bord de la piscine avant de faire une ballade vespérale dans le parc de l'hôtel où nous avons réservé 2 nuits consécutives. Faute de place , nous partageons à 4 une grande chambre familiale divisée en 2 par une cloison centrale. Le confort est appréciable  dans cette ancienne ferme entièrement réhabilitée  en lodge. De la terrasse, le désert s’étend à l’infini .

 Le paysage qui ceint la propriété  rappelle monument Valley aux USA

 La soirée se termine au restaurant de l'hôtel.

 Au menu:Soupe de potirons,salade aux trois fèves, gibier rôti servi avec des oignons, sauce aux champignons et au bacon, carottes, petit pois et semoule. Le Dessert est le  malvapudding, gâteau traditionnel d'Afrique du Sud à base de farine et confiture d'abricots servi avec une sauce anglaise. Bien sûr, le tout est accompagné d'un Shiraz.

 


Le 18 octobre 2017 : Nous laissons nos valises dans la chambre et prenons la route vers Sossusvlei.

 

Une route de gravier en tôle ondulée longue de 38 km nous mène de bon matin au parking de la réserve de Sesriem.

 

Moyennant un tarif d'entrée de 5€ par personne, nous entamons un circuit bitumé qui nous mène tout d'abord à la dune 45 que nous gravissons  jusqu'au sommet sous un soleil de plus en plus chaud au fur et à mesure de la ballade . Le paysage est superbe. Nous sommes en plein milieu d'un immense désert de chaque côté duquel se dressent les dunes rouges jouant de reflets variants selon l'exposition au soleil. Il nous faut une heure pour l'aller et le retour. Le spectacle est fabuleux.

 

Nous reprenons la route bitumée en direction  de deadvlei et sossusvlei , en rencontrant sur la route quelques oryx, autruches et impalas évoluant en toute liberté.

 

Deadvlei est un grand lac asséché entouré de dunes dont celle de Sossusvlei.

 

Des centaines d'arbres morts  sont plantés dans cette ancienne étendue d'eau que le soleil impitoyable à fait disparaître pour ne laisser place qu'à une arène de terre blanche craquelée maintenant les troncs inanimés se dressant  comme des bougies sur un gâteau .Certains arbres sont couchés au sol, comme s’ils n’avaient pas eu la force suffisante pour rester debout . Des panneaux indiquent que ces sépultures arboricoles ne doivent pas être touchées car risquent d’être abimées par les touristes. Il fait si chaud que nous profitons de l’ombre de quelques branches .

 

Le soleil est au Zénith et , après  quelques photos en trompe l'oeil, il nous faut repartir avant de nous dessécher à notre tour.

 

Le retour se fait en sens inverse, car Sossusvlei est un cul de sac et nous reprenons la route bitumée pour nous arrêter à la sortie de parc où nous faisons une halte pour déjeuner et boire une bonne bière bien fraîche accompagnée de hamburgers et de frites avec poulet ou poisson.

 

Les 38km de piste de gravier du retour nous mènent à notre hôtel où un repos sous la climatisation s'impose .. .

 

Nous achevons l'après-midi à la piscine puis au restaurant. Ce soir, soupe de patates douces, salade de couscous aigre douce, filet de zèbre et tagliatelles, brownie au chocolat avec une une sauce aux fruits rouges.

On se couche l'estomac un peu trop plein



Le Jeudi 19 octobre 2017 : Nous prenons la  route pour Swakopmund, sur la côte atlantique .

 

Le trajet entre Sesriem et la mer dure 4 h.

 

Nous faisons un Arrêt à  Solitaire, halte qui rappelle la route 66 aux USA,  avec comme décor de vieilles carcasses de voitures , d'anciennes pompes à essence et autres objets insolites évoquant un période révolue. Apres cette pause, les paysages désertiques se succèdent, enchaînant des montagnes aux couleurs différentes et de longues plaines  arides où l'on croise quelques oryx et autruches . Nous passons  par le col de Gaubpass où les parois semblent s'être affaissées sur les bords d'une rivière disparue qu'aucune pluie n'a plus ressuscitée depuis bien longtemps.

 

Un arrêt à Kriess Se Rus,  à 100km de notre arrivée à Swakopmund , nous permet de nous approcher des aloès géants, connus sous le nom de Kokerboom («carquois» et «arbre» en Afrikaans) qui sont utilisés par les Bushmen pour fabriquer des étuis pour leurs flèches. Dans cette zone aride, les Aloe dichotoma constituent une attraction touristique majeure. Malheureusement , le réchauffement climatique fait des ravages , même dans ces contrées très chaudes et certains spécimens meurent chaque semaine.

 

Nous arrivons sur la côte atlantique , à Wallis bay, à 13h30 . Le vent fort de la mer refroidit l'air et nous donne une sensation de fraîcheur que les derniers jours passés dans le désert nous ont fait oublier. Pulls et jeans sont de rigueur, incroyable , non ?

 

Nous déjeunons au  Raft restaurant avec des huitres et une assiette de fruits de mer

 

Nous longeons ensuite la côte vers le nord et arrivons à Swakopmund vers 17h00 , pour prendre nos quartiers dans un bed and breakfast de bon standing(the Space)

 

Nous faisons quelques courses pour le repas du soir et allons nous promener sur la jetée pour admirer le coucher de soleil  avant de prendre un apéritif devant la cheminée du salon avec d’autres hôtes allemands avec lesquels nous échangeons sur notre périple. Nous dinons plus léger dans notre Bed and Breakfast et nous couchons dans les jolies chambres d'hôtes décorées avec bon goût.

 

Le Vendredi 20 octobre 2017 : nous remontons un partie de  la Squeleton Coste pour aller voir les flamands roses qui se regroupent en une colonie sédentaire environ 10 km  en sortant de Swakopmund . Ils sont regroupés dans les salines , entre les bras de mer aux abords des  monticules de sel. Le cadre est moyennement joli mais le détour vaut tout de même la peine pour admirer ces grands oiseaux.

 En remontant 45 km plus au nord, nous allons visiter la colonie d'otaries à fourrure, aprèsune longue et belle route bordée de sable en direction de  cap cross . La colonie regroupe des centaines d'individus dont émane une odeur d'urine assez nauséabonde. Heureusement, le vent froid chasse les odeurs ...Nous les observons un bon moment , assistant à des scènes de dispute, de tétées maternelles, de repos et de plongeons dans la mer.

 Nous revenons sur nos pas après cette sympathique escapade et tournons en direction de  Uis  ou nous faisons le plein du 4x4 puis prenons la direction de khorixas sur la  C35. À une intersection , une rencontre insolite avec  les himbas nous ravit au plus au point. Moyennant une distribution de quelques biscuits et quelques billets, nous entretenons un dialogue avec cette tribu qui propose quelques handmade souvenirs. Ils se prêtent au jeu des photos avec beaucoup de facilité. Ils sont presque nus , enduit d’une argile rouge de la tête aux pieds ainsi que dans leurs tresses. Nous nous comprenons aisément en anglais.

 Lorsque nous les quittons , nous poursuivons la route vers Madisa, en trouvant sur les bords de la piste de gravier de nombreux  vendeurs de  pierres et de géodes. Nous laissons sur la gauche le massif Brandberg et arrivons au campement de  Madisa à 14h30 . Il fait trop chaud pour explorer le coin et optons pour un pique nique improvisé et une sieste dans les lits confortables mis à notre disposition dans 2 tentes jumelées.

 Le confort est étonnant pour un endroit si hostile. Les tentes sont grandes et propres, avec une véranda et des sanitaires tout à fait acceptables
Apres une Ballade au couché soleil sur les énormes rochers qui font le décor de site nous prenons le dîner Buffet sur une table et des bancs de Pierre. Au menu,  oryx et saucisses au BBQ, salade de légumes et salade de pâtes, gâteau au chocolat.
Nous finissons par un feu de joie devant la tente en observant dans le ciel maculé de milliers d'étoiles, scorpion , orion, la Croix du Sud, grand chien, petit chien....

 

Le Samedi  21 octobre : Nous prenons la route vers twyfelfontein après avoir pris le petit déjeuner avec eggs and Bacon et avoir changé une roue crevée par un clou. Les garçons se sont débrouillés comme des chefs pour la réparation. Heureusement , nous avons une seconde roue de secours , au cas où….
Nous espérons rencontrer la célèbre welwitschia , dont certains spécimens datent de plusieurs centaines d'années mais elle est rare à débusquer.
Twyfelfontein est une sorte de musée à ciel ouvert, classé au patrimoine de l'UNESCO  pour ses dessins dans la Roche datant de 2000 à 2500 ans  et représentant la vie des bushmen .Les dessins représentent  les animaux sauvages et leurs traces de pattes, les puits et en disent long sur l'adaptation des indigènes à cet environnement hostile. Pourtant, Mr David, un sud-africain et sa famille dont 5 enfants,  ont vécu à cet endroit précis entre 1946 et 1958, élevant des chèvres et survivant grâce à la présence d'une source qu'il nomma twyfelfontein. Malheureusement, la source finit par se tarir et la famille dut quitter les lieux.
Notre route se poursuit en direction des Organ pipes ( orgues de barbarie taillés dans le schiste).
Nous traversons le Damaraland , en empruntant la D2628 , piste caillouteuse bordée de quelques fermes en torchis. Nous nous arrêtons pour prendre des photos et rencontrons 3 enfants heureux de repartir avec   un peu de pain et du chocolat.
Un Stop s'impose à khorixas pour acheter de  la glace car nos vivres doivent sans cesse être gardés au frais dans la glacière.
Nous arrivons au lodge Ijaba vers 16h. Une oasis en plein désert avec des chambres somptueuses, une piscine et un parc naturel. Détente assurée....
Après une pause piscine et l'ascension de la colline derrière le lodge au couché de soleil avec une vue dominante sur la savane d'un côté,et la ville d'outjo de l'autre, nous allons au restaurant où on nous sert de l'antilope aux choux de Bruxelles et potimarrons et un moelleux au chocolat à la crème anglaise, tout cela arrosé d'un pinotage.

 

Le Dimanche 22 octobre 2017  : nous prenons la route à 10h15 après un ultime bain dans la piscine et un plantureux petit déjeuner, comme d'habitude, et allons en direction de Tsumeb que nous atteignons après 2 h de route graveleuse puis bitumée.

 Nous tentons de faire réparer notre roue crevée mais , le dimanche, c'est peine perdue. Nous achetons des fruits au marché de Tsumeb et avons juste le temps de faire quelques courses avant la fermeture du supermarché. Ni bière ni vin  ne sont vendus le dimanche . Il faudra trouver un bottleshop plus tard dans l'après midi pour nous ravit ailler en bibine.

 Nous avons un peu de mal à trouver notre backpaker et errons un peu dans la ville de Tsumeb mais finissons par trouver après avoir interrogé 2 ou 3  habitants.

 Nous avons la bonne surprise de trouver un hôte charmant et  un endroit impeccable , bien décoré, confortable , spacieux qui plus est , avec piscine, petite , certes , mais qui permet à certains de se rafraichir pendant que les autres dorment dans des hamacs

 Nous nous reposons toute l'après midi et profitons de ce répit car demain, le lever se fera à l'aube pour nous rendre à Etosha, après plus d'une heure de route.

 La soirée est orageuse et la pluie arrose la savane asséchée, probablement trop peu mais ce sera peut-être suffisant pour quelques plantes et animaux....

 

Le Lundi 23 octobre 2017 : Nous roulons de bon matin en direction de la réserve naturelle d'Etosha, aussi vaste que la Réunion. Zèbres, dik dik, girafes, black face impalas, fous de Guinée à casque , Kori bustard, secrétaires, famille autruche, autant de rencontres avec des animaux évoluant en pleine liberté , peu farouches car habitués au bruit des moteurs des véhicules touristiques.

 Nous prenons nos quartiers dans notre bushchalet, tout confort, et après un pic nique improvisé et une courte sieste nous nous remettons en route à la recherche de nouveaux animaux sauvages

 Le point d'eau CHUDOP est particulièrement Riche en espèces.

 Des éléphants dans la savane sont à l'honneur et font le spectacle. Rencontre sublime...et en gros plan...

 Nous passons à Namutoni notre1è nuit dans Etosha .Chaque couple a un bungalow  spacieux avec une petite cours privée entourée de haies en bois.

 À l'origine, Namutoni était un fort allemand qui servait de poste de police de l'armée coloniale du Sud-Ouest africain allemand.

 A présent c’est un village hôtelier avec des espaces pour le camping et de nombreux bungalows, un grand restaurant. Ce soir là , nous faisons réchauffer des pizzas dans la cuisine de l’hôtel et mangeons avec un verre de vin dans la petite cours privée des Koko.

 

Le Mardi 24 octobre 2017 : nous partons tôt en direction des points d'eau dans la zone d'Halali. Nous avons la chance de voir un rhinocéros blanc , une hyène, des red hartebeest(kuhantilopes) et même des lions.

 Nous prenons nos quartiers dans nos bungalows et , après le pic nique, repartons pour le second Safari de la journée.

 Nous retournons à Rietfontein et retrouvons les lionnes de ce matin, en fait 1 lion et ses 4 femelles, allongées au sol.

 Nous essayons de faire du bruit pour qu'elles se lèvent mais sans succès.

 Derrière une butte près de la source d'eau, un rhinocéros se tient immobile.

 Nous rejoignons l'hôtel avant l'heure de fermeture et arrivons juste pour le clou du spectacle : la baignade des éléphants au waterhole à laquelle on ne s'attendait pas du tout. Un spectacle magique...

Nous terminons la journée autour d'un apéro à la lueur d'un feu de bois improvisé et d'un dîner au buffet du lodge. On avait l’intention de faire une grillade mais il n’y avait plus de viande au commerce du village.

Le Mercredi 25 octobre 2017 : nous nous levons très tôt pour arriver au waterhole au lever du soleil et prendre ensuite le petit déjeuner. Les animaux ne sont pas au rendez vous , tant pis….

 Nous partons pour Rietfontein pour rendre visite aux lions que nous avons vus hier. Ils sont au rendez vous et semblent ne pas avoir bougé depuis la veille au soir.

 On observe des centaines de zèbres se dirigeant vers le point d'eau mais ils s'arrêtent dès qu'ils devinent la présence des prédateurs. Les lions vont se cacher à l'ombre car à 8h, le soleil est déjà bien chaud. Les zèbres sont là, devant nous ,par centaines, sans bouger, la tête en direction des fauves, attendant leur départ pour aller étancher leur soif. Ils sont comme des soldats , bien alignés, prêts à décamper au moindre mouvement des lions…..

 La journée promet d'être chaude, contrairement aux deux jours précédents ou les nuages couvraient le ciel.

Nous allons de points d'eau en points d'eau où les espèces se désaltèrent  tour à tour ou parfois ensemble : gnous, impalas, zèbres..

 À Aus, on assiste à l'arrivée de majestueux kudus, de phacochères maladroits, d'oryx toujours aussi sublimes et une famille éléphants qui fait son show au bord de l'eau.

 Sur la route, maman et papa autruches et bébés autruchons se dandinent paisiblement dans le décor rocailleux.

 Nous nous arrêtons au Point Nebrownii, vaste plaine regorgeant de multitude d'impalas, gnous, oryx et un éléphant s'aspergeant de sable avant d'arriver à Okaukuejo , notre dernier lodge dans Etosha.

 Avant de prendre nos quartiers, nous allons directement au trou d'eau  juste devant nos bushchalets et assistons à un spectacle digne de l'Arche de Noé. Il n'y a pas moins de centaines d'animaux qui tentent de se rafraîchir.

 Comme d'habitude, petite séance pic nique puis sieste et piscine avant de repartir à la recherche des lions.

 Nous les trouvons à Okondeka , 2 lions , 2 lionceaux et 8 lionnes, fatiguées par les 40° qui  écrasent la savane. Nous restons plus d'une heure à les observer avant de rentrer au soleil couchant, pour admirer quelques girafes qui s'attardent au waterhole. L'éclairage du soleil couchant dans le ciel orageux est sublime

 Nous dînons au restaurant d'un buffet de soupe de brocolis,salades, steaks de kudus, merlu , butternut et en dessert, glaces, tiramisu chocolat menthe, gâteau chocolat et sauce chocolat.

 Le point d'eau est désaffecté vers 21h. Seuls 3 rhinocéros errent autour de marre.

 Nos logements, de somptueux bungalows sont les mieux placés du village , juste en face de la marre…

 Demain, nous repartons vers Windhoek

Le Jeudi 26 octobre 2017 : Nous repartons  vers Windhoek après le petit déjeuner et une dernière heure de contemplation du waterhole

 

 En file indienne, chacun vient s'abreuver:Impalas,gnous,zèbres,kudus...

 Nous quittons le camp vers 9h40 et repassons devant outjo et ijaba lodge à 11h. Direction Windhoek via otjiwarongo.

 Nous arrivons au Uhland guesthouse où nous avions dormi à notre arrivée 13 jours plus tôt. Il nous reste 2 h avant la fermeture pour aller dans des magasins d’artisanat namibien. Quelques emplettes s’imposent : œufs d’Autruche , objets en corne d’impalas…..

 De retour à l'hôtel, nous prenons un bain dans la piscine et nous préparons pour aller dîner au fameux Joe's beerhouse à quelques rues du Uhland guesthouse.

 La serveuse , extrêmement gentille s' appelle Uetupa . elle nous a dégoté une petite table , malgré la densité en clients.l'endroit pouvant accueillir jusqu'à 600 personnes , constitué d'un labyrinthe de petites pièces éclairées à la bougie et décorées de  brics et de brocs dans le style Safari et brocante.

 L'ambiance est plutôt sympa et pour une dizaine d'euros, nous mangeons un

 Namib bushfire avec oryx, springbok et kudu, accompagné d'un shooter de schnaps ,le Kaktus Blitz.

 Ainsi se termine notre séjour en Namibie qui restera profondément ancré dans nos mémoires.

 Nous nous couchons à 22h car le taximan vient nous chercher demain à 4h30....