VOYAGE AU SULTANAT DOMAN DEC 2014

 

 J1 20 décembre 2014: Nous arrivons au Nomad lodge à 10 heures , épuisés par le voyage.

 

Tout d'abord, nous avons quitté la veille L'aéroport de Pierrefonds à 18 heures après une dernière matinée de travail bien remplie. Nous sommes arrivée à l'ile Maurice une heure plus tard car les conditions météo étaient désastreuses pendant tout le vol et ce n'est que 3 heures plus tard que nous avons pu embarquer dans l'A380 en direction de DUBAI. Un Décollage à 23 h , le repas à 1h30 du matin , une impossibilité de fermer l'oeil et l'atterrissage à 5h30 ont eu raison de nous en matière de fatigue générale.

 

En arrivant à Dubai , il faut prendre un train qui  emmène les voyageurs dans un hall immense où une vingtaine de tapis roulants déversent des centaines de milliers de bagages chaque jour . Pour y accéder , il faut passer par la douane avec de nombreux postes devant lesquels les filent s'allongent au fur et à mesure que la matinée amène son flot incessant d'innombrables touristes venus du monde entier.

 

Bref , nous ne sommes sortie de l'aérogare qu'à 7h 30 , soit 1h 30 après le RDV que nous avions avec ZUBAIN , le chauffeur de taxi que Lorene,   la gérante du Nomad Lodge , nous avait envoyé.

 

Enfin , après 2 heures de trajet pour arriver à Dibba , les vacances commencent vraiment ,par une bonne douche et un repos dans notre bungalow.

 

Nous sommes réveillés par les cris des mouettes , résidantes habituelles de cette ville côtière et aussi par les incantations émanant de la mosquée la plus proche.

 

Plantée sur la cote est , Dibba est une ville de plus de 6000 habitants qui a la particularité d'être divisée en trois parties, deux appartenant aux émirats arabes unis et une au sultanat d'Oman. C'est dans cette dernière que nous passerons notre première nuit, après nous être arrêtés au contrôle du  poste frontière qui sépare les deux pays. Dibba est le seul endroit du sultanat où l'on pratique des sports extrêmes comme le delta plane , l'ULM ou le parapente. Nous , nous y sommes pour le plaisir de plonger dans le golfe d'Oman , séparé du golfe persique qui baigne DUBAI et ABU DHABI  par le Detroit d'HORMUZ qui sera notre prochaine destination pour y visiter KHASAB et la région des Fjords réputés pour leur splendeur et que l'on compare souvent aux fjords norvégiens. La Dibba omanaise et Khasab située au bord du détroit d'Hormuz sont les deux villes principales de la région de Musandam qui s'étend du 1800 km2 et compte 31000 habitants. Les autres résidents de cette enclave omanaise au nord de l'Arabie se répartissent dans des villages de pêcheurs qui jouissent d'une nature sauvage et désertique  préservée  , tant l'accès y est difficile. Pour nous rendre à khasab, habituellement  rejointe par la mer ou en avion, il nous faudra un chauffeur de taxi autorisé à franchir une petite bande de terre appartenant aux émirats arabes et cet accès est militairement sécurisé.

 

Une longue promenade sur la plage dans le courant de l'après midi nous permet de ressentir nos premières émotions de tranquillité et de détente,  avec une température très agréable de 25 degrés, juste ce qu'il faut pour se sentir juste bien dans cette saison d'hiver où il ne pleur quasiment pas. Le bord  de plage est flanquée de quelques mosquées dont , au fur et à mesure que la journée s'achève, la silhouette se dessine avec une arrière plan montagneux sec et aride qui parait  dépeint sous une épaisse couche de brume de chaleur restituée d'un sol glacé la nuit et exposé à l'ardeur du soleil dès le lever du jour.

 

Demain , une première plongée nous attend...et nous sommes impatients d'en découvrir les merveilles.

 

J2: 21 décembre 2014: Nous avons réalisé deux plongées dont la première en plongeurs autonomes avec l'ordinateur de plongée que nous a prêté Brad , notre accompagnateur , à Lima Rock , face au village de pêcheurs de Lima. C'était une plongée difficile en raison de ta turbidité de l'eau et des courants mais elle nous a permis de réaliser de belles rencontres comme deux grosses tortues , une très belle murènes , des rascasses volantes et toute la flore traditionnelle en très grands nombres car non chassée.

 

Après  le repas servi à bord du bateau , face au second spot de plongée, le Ras Samout,la seconde plongée nous a offert la rencontre avec poissons scorpions, nudibranches en pleine activité reproductrice, bans de balistes ,tortues...dans des conditions moins extrême que le matin. Espérons que le plancton gênant la visibilité depuis quelques jours se sera déposé pour demain car deux autres sorties nous attendent.

 

 

 

J3 le 22 décembre 2014: Nous partons pour deux autres plongées  à 9h30.

 

Malheureusement , le premier spot, octopus island, est trop difficile ce matin à cause du courant et il nous faut ressortir de l'eau pour trouver un autre endroit. Dommage , car Brad nous avait alléché avec la fort probable rencontre sur ce site avec des hippocampes de 15 à 20 cm de long.Cette fois, c'est une plongée plus simple qui nous attend sur le spot suivant avec , à 25 m de profondeur , des rascasses , poisson scorpion et d'innombrables autres espèces.

 L'après midi , nous restons dans le secteur et découvrons une forêt de coraux multicolores habités , de plusieurs dizaines d'espèces.

 La soirée sera courte , après un excellent repas , comme chaque fois au nomad lodge, réputé comme étant la meilleure table de Dibba.

 Retour au bungalow pour la dernière nuit dans cette région au sud du musandam.

 Demain , Ali, notre chauffeur , nous emmènera à Kashab où d'autres aventures nous attendent.....

 

J4 : 23 décembre 2014:

 

 Ali vient nous chercher à l'heure prévue, 9h00. Nous faisons nos adieux à Lorene et Brad. Qui sait si nous les reverrons un jour...

 

Apres 2 heures de route à travers une campagne désertique avec des maisons éparses au style architectural typiquement arabe , des usines  et beaucoup de mosquées , nous arrivons au poste frontière.

 

La frontière entre les Émirats arabes unis et Oman est la frontière internationale séparant les Émirats arabes unis et Oman. Sa longueur totale est de 410 km.

 

Nous passons le premier Poste-frontière à Al Wajajah , la frontière principale entre les deux pays qui est située au sud-est et à l'est des Émirats et au nord-ouest et au nord d'Oman. Elle débute au niveau de la jonction des frontières Arabie saoudite/Émirats arabes unis et Arabie saoudite/Oman. Elle se termine dans l'océan Indien.

 

Il nous faut payer un premier visa de 10 environs pour passer d'Oman aux émirats.

 

Quelques centaines de mètres plus loin , se trouve le deuxième segment de frontière qui sépare la péninsule de Musandam, sous souveraineté omani mais séparée du reste du pays, des Émirats. Et là, on paye de nouveau 10 pour repasser à Oman. Tout cela se fait sous le regard de douaniers méfiants qui nous regardent fixement dans les yeux et demandent au chauffeur d'ouvrir le coffre.

 

Les deux derniers segments sont formés par deux enclaves. La première, Madha, est une enclave omani à l'intérieur des Émirats. La deuxième, Nahwa, est une enclave de l'émirat de Charjah à l'intérieur même de Madha.

 

Tout cela est somme toute assez compliqué mais nous ne sommes pas là pour chercher à comprendre la stratégie politico-militaire locale.

 

Nous voulons juste arriver à Khasab , ce qui est chose faite vers midi.

 

Nous prenons nos quartiers au ATANA MUSANDAM, hôtel tout neuf situé face au port.

 

Nous sommes passés au supermarché qui jouxte l'hôtel pour nous acheter notre déjeuner.

 

Cet immense magasin , nommé LULU HYPERMARCKET , n'a rien à envier à nos gros centres commerciaux. On y trouve de tout ...

 

Nous déjeunons dans la chambre et faisons une petite sieste avant de retrouver Ali qui nous emmène faire un tour de la ville. Là , par contre, on ne trouve pas grand chose. Les rues sont vides, les quelques magasins minuscules contiennent des  objets ou des victuailles datant du siècle dernier. De plus , à 16 h , tout est fermé et on ne peut même plus visiter le fort ou le château. Tant pis , au moins , nous avons réservé nos billets pour aller sur un Dhow demain et faire une croisière dans les Fjords...si tout se passe bien

 

Alors à demain...

 

J5: mercredi 24 décembre :

 

Une navette vient nous chercher à l'hôtel pour nous emmener dans les Fjords Arabes, ces bras de mers que des mouvement tectoniques ont emprisonnés dans les terres il y a des millions d'années et qui font du paysage une dédale de montagnes enracinées dans une eau turquoise  de maximum 31 m de profondeur

 

  Malgré lappellation locale de «Norvège dArabie » , on ne trouve ici ni conifères, ni rennes , ni  glaciers. Dans le fjord bien abrité de Sham, des montagnes désertiques fossilisées depuis des millions dannées se lèvent hors de la mer et se réfléchissent sur une eau claire comme du cristal. Le point culminant est à 740 m . Cest la nature à l’état brut, pure et dure, comme aux premiers matins du monde.

 

En face , c'est l'Iran déparé d'Oman  par le détroit d'Hormuz. Seuls 64 km séparent les 2 pays , c'est pourquoi les échanges entre ces peuples sont intenses à cet endroit.

 

L'Iran vient vendre ses animaux , les chèvres en particulier , et vient acheter à Khasab , essentiellement du matériel électronique.

 

Un large réseau de braconnage s'est mis en place dans la péninsule car de nombreux échanges échappent aux taxations normalement imposées par la République et le Sultanat. Impossible de contrôler les dizaines d'embarcations à moteur qui croisent illégalement entre les deux pays...

 

Durant la journée à bord, on aperçoit des villages de pêcheurs, dont la plupart ne comptent que 20 ou 30 habitants. Le plus important compte 120 villageois . On ne  visite pas ces tribus , officiellement pour respecter leur vie privée, en réalité pour ne pas heurter le traditionalisme des habitants par nos tenues « un peu trop déshabillées et débraillées » de touristes occidentaux (ici on est loin de la cosmopolite et tolérante Dubaï).

 

Le premier village que lon passe est Nadifi. Cette petite localité na aucun accès de terre, cest pourquoi la plupart des villageois possèdent de petits bateaux et les enfants vont à l’école en bateau, ne revenant chez eux quune fois par semaine.

 

Puis cest Qanaha : là où les maisons, faites à partir de la pierre locale se mélangent aux falaises. Ce système de camouflage était très efficace autrefois pour ne pas être repéré par les attaquants.

 

Le petit village de Maqlab est un village de montagne de moins de 10 maisons où la population vit de ses troupeaux,  de chèvres et de la pêche.

 

Arrêt à Telegraph Island, petite île rocher célèbre car les anglais y ont posé en 1864 le premier câble télégraphique entre lInde et lIraq. Certains passagers du dhow se jettent à l'eau pour observer dans une eau cristalline, poissons papillon, mérous et coraux.

 

Seebi est un village situé au fond du fjord. Cette zone est riche en espèces doiseaux marins, principalement des cormorans, nichés dans les falaises qui surplombent la mer.

 

Partout sur le trajet qui compte 20km,  les dauphins  viennent jouer et font la course avec les bateaux.

 

Nous croisons un bateau bleu tout en métal qui ravitaille en  eau potable les villageois 1 ou 2 fois par semaine , selon leurs besoins.

 

Nous faisons une seconde escale dans un endroit plus abrité du vent pour prendre le repas fait de mets typiques.

 

Les repas omanais sont très influencés par la cuisine indienne ; on trouve des viandes et des poissons préparés à la mode tandoori, masala ou tikka . À tel point quon considère le biryani (plat indien composé de riz épicé au poulet, à lagneau ou au poisson) comme un plat national, au même titre que le kabsa ou makbous (mêmes ingrédients, mais le riz est agrémenté dune sauce tomate).

 

Il y a également une forte  influence  des mets du Moyen-Orient ( cuisine libanaise) comme le chawarma, les brochettes de viande, les mezze et le falafel.

 

La crique où nous nous arrêtons pour le buffet est tellement accueillante que , cette fois, c'est Pierre et moi qui  allons à l'eau pour un moment de snorkelling au milieu de nombreuses espèces de poissons de toutes les couleurs.

 

Notre guide nous explique que les pêcheurs qui vivent dans cette région des fjords sont les seuls à avoir le droit de pêcher dans ces eaux. Ils sont un peu comme les propriétaires de cet immense parc marin.

 

Leurs enfants sont scolarisés à l'âge  de 6 ans en classes mixtes.A 11 ans , on sépare garçons et filles. Le lycée se fait en internat dans la capitale , MUSCAT , à 5 heures de ferry .

 

Plusieurs langages sont usités par ces populations dont le fervent traditionalisme  n'accepte que le progrès élémentaire : l'eau potable et l'électricité . Une influence portugaise ou perse est habituelle dans leurs dialectes mais la langue Arabe classique est comprise par tous.

 

En été , la chaleur est telle que ces populations se réfugient dans les montagnes environ 3 mois par an pour y chercher un peu de fraicheur. C'est dans ces montagnes arides qu'ils arrivent à cultiver , notamment ,  le blé.

 

Quand les hommes pêchent , les femmes réalisent un artisanat de poterie traditionnelle , macramé, tissage.

 

Un autre objet artisanal est le  JIRZ qui très utilisé par les tribus du Musandam , ce qui les  distingue du reste du sultanat. Cet outil ressemble à une longue canne munie d'une petite hache mais n'a plus à ce jour l'utilité d'une arme. Ce serait plutôt un outil ou un objet décoratif .D'ailleurs , ces objets sont autorisés à bord des avions du sultanat. Autrefois , certes, cette arme servait à se protéger ou a tuer des animaux.

 

Voilà pour cette journée de veille de Noel et nous avons réservé notre table au buffet de l'hôtel où on nous a promis une ambiance digne de tout Noël traditionnel en Europe dont les cantiques.

 

Je vous raconterai cela demain et j'ai une pensée pour toutes les personnes de la planète pour lesquelles ce jour de l'année est un jour exceptionnel.

 

Le 25 décembre 2014: aujourd'hui , c'est Noel.

 

Notre buffet de réveillon s'est révélé à la hauteur de nos espérances pour ce diner particulier.

 

Pour l'occasion , nos hôtes omanais avaient prévu plusieurs tables remplies d'innombrables mets traditionnels mais ont fait le nécessaire pour que ce repas ressemble aussi à une fête chrétienne européenne.

 

Outre la venue d'un père Noël ,  les chants de circonstances , tous les serveurs portant le bonnet rouge traditionnel, le sapin et les guirlandes , on nous a préparé de la dinde , du fromage français , saumon fumé , strudel et autres pâtisseries typiques de chez nous .

 

Bref , ils n'ont lésiné sur rien pour nous satisfaire.

 

Ce matin , nous quittons notre hôtel après avoir visité le château de Khasab , forteresse  construite par les Portugais au début du 17è s et elle même bâtie sur les ruines d'une forteresse musulmane.

 

lorsque les Portugais furent chassé d'Oman , les forces militaires omanaises en prirent possession et le modifièrent avant qu'il soit , à ce jour, transformé en musée.

 

Nous décollons à midi vers la capitale , MUSCAT , où nous avons réservé le MUTHRA HOTEL et un repas de jour de Noel.

 

Il faut noter qu'à OMAN , on peut payer soit en Rial Omani divisé en billets de 100,500 et 1000 baisa , soit en Dirhams U.A.E , la monnaie des émirats arabes,  ou encore en  euros ou encore dollars américains

 

1 OMR vaut 0,5 environ ( on multiplie les prix par 2 pour avoir le prix en euros)

 

1 vaut 4 dirhams environ( 0n divise par 4 pour avoir le prix en euros)  .

 

Nous arrivons à notre hôtel après 1h15 de vol et 1/2 de taxi.

 

Nous sommes installés dans le quartier MUTHRA et marchons 30 minutes pour arriver sur la corniche , en traversant le Souk le plus ancien de la ville. L'esplanade rayonne en cette fin d'après midi et inonde d'un généreux soleil vespéral les tours bâties sur les montagnes qui cernent la vieille ville. Ces constructions rappelant les tours génoises servaient à la défense de la zone contre les envahisseurs.

 

Au pied des montagnes , la mer d'Oman où se côtoient de riches yachts , des dhows , des bateaux de pêche , des pétroliers et des porte-containers offre un tableau de douceur et de quiétude mêlé aux cris des mouettes qui rasent la surface de l'eau à la recherche de nourriture.

 

Nous prenons un jus de fruits a l'une des terrasses des coffee shop avant de retraverser le souk pour rentrer à l'hôtel , où nous attend le repas festif de Noël.

 

Le 26 décembre 2014: Le buffet de Noel était nettement moins varié que celui du réveillon mais les employés de l'hôtel ont essayé eux aussi de nous faire plaisir avec une décoration et des musiques de circonstance

 

Après le petit déjeuner, nous avons récupéré avec Ahmed notre véhicule de location pour les 4 jours à venir, un 4x4 NISSAN XTERRA.

 

Dès que Pierre reprend un peu d'assurance avec la boite de vitesse automatique qui ne lui est pas familière, nous prenons la route 13 en direction de NAKHAL .

 

Le fort qui surplombe la ville est très bien restauré et nous passons un agréable moment à le visiter. La vue panoramique sur la ville et les plantations de dattiers est magnifique.

 

42 km plus loin, nous quittons la route 13 pour  entrer dans le AL JABAL AL AKHDAR à la découverte du WADI BANI AWF.

 

Le djebel Akhdar constitue le massif central des monts Hajar, une imposante chaîne de montagnes qui traverse le Nord du Sultanat d'Oman. Son point culminant est le djebel Shams, avec 3 075 m d'altitude.

 

Le wadi Bani awf ( wadi signifie rivière en arabe) est le plus intéressant de la région et le plus emprunté, surtout depuis que la route a été construite dans son prolongement pour traverser le Hajar occidental et redescendre du côté de Nizwa (ce qui rend possible les circuits à la  découverte de l'intérieur des terres). Son entrée se trouve indiquée sur la gauche de la route principale, à environ 3km après le village d'Awabi. Très vite, la route, d'abord goudronnée, se transforme en une piste sablonneuse   longue de trente kilomètres, parfois bordée de plantations de maïs et de palmiers-dattiers, ainsi parfois que de cimetières (de simples bouts de roches plates dressés dans un carré de cailloux) et surtout de maisons plus ou moins dispersées, alimentées en eau et électricité malgré leur isolement (une façon de favoriser la sédentarisation)... Elle sinue le long du lit de la rivière, parfois bordée de falaises, entre des parois très escarpées, avant de grimper dans les montagnes en dominant la vallée et longeant quelques beaux précipices ! Il parait impossible de circuler dans ce paysage sans 4x4 mais les directions sont assez bien indiquées par des panneaux et conduisent à de charmants hameaux, généralement agrémentés de cultures en terrasses.

 

Néanmoins , posséder le OMAN OFF ROAD est indispensable car c'est l'ouvrage de référence qui notifie tous les chemins , les dénivelés , les points GPS.....

 

Croiser d'autres 4x4  nécessite souvent de la patience car les passages escarpés ne permettent pas de circuler de front et il faut faire arrière pour rejoindre un endroit plus large qui autorise le croisement des véhicules.

 

Sur la route, nous nous arrêtons à l'entrée du Little Snake Canyon et parcourons le lit de la rivière jusqu'à un endroit où une halte pour pique niquer est idéale.

 

De retour au 4x4, nous poursuivons notre périple   à travers la chaine montagneuse et

 

Environ  trente   kilomètres après la début du circuit , nous arrivons à un embranchement : à droite, le village de Bilad Sayt, à gauche celui de Hat. Pour traverser le Hajar, il faut passer par HAT mais Nous décidons de faire un détour  pour visiter le merveilleux hameau de Bilad Sayt,  1 km  plus loin. Construit en hauteur, Bilad Sayt domine ses cultures et sa palmeraie, et offre une palette de couleurs incroyable.

 

Nous sortons de notre véhicule pour sillonner à pied le village mais faisons rapidement demi-tour car nous ne sommes pas les biens venus.

 

Le traditionalisme implacable des habitants les rendent austères aux touristes dont ils rejettent tout influence néfaste.

 

Après la mini visite du village qui nous aura au moins permis de réaliser de très jolies photos des cultures en plateau en contre-bas du village au différents tons d'ocre, nous revenons sur nos pas avec le 4x4 pour prendre la direction de HAT Puis du village d'Al-Hamra, 35 km plus loin.

 

Nous nous arrêtons à un point de vue sur ce majestueux Djebel avant de reprendre la  piste goudronnée et avancer mais NIZWA où nous passerons la nuit au GOLDEN TULIPE

 

Le GPS ne fonctionne pas et il nous faut nous arrêter  pour demander notre chemin. Nous tombons sur TALAL et HASSAN, deux jeunes omanais qui nous explique comment regagner notre hôtel .

 

Ces  jeunes hommes nous offrent un jus de fruit à la terrasse d'un café de NIZWA et arrivent même à faire fonctionner correctement notre GPS. C'est un échange très agréable entre individus au mode de vie si différent et qui pourtant prennent du plaisir à converser en tout respect . Nous avons adoré...  

 

Nous arrivons au GOLDEN TULIPE vers 18h , épuisés par cette journée de crapahutage.

 

Nous attendrons demain matin pour visiter ce somptueux" 4 étoiles" en plein désert car pour ce soir, nous n'avons que l'envie d'un bon bain chaud et de quelques biscuits devant une film ...

 

Le 27 décembre 2014:

 

Nous quittons l'hôtel et repartons en direction de NIZWA pour y visiter le souk et le fort.

 

La vue de la forteresse sur la ville est très belle.  En contre bas , NIZWA ????????mélange de vieille ville et de nouvelle ville.

 

Sur la parking devant le souk, des vendeurs de chèvres et de vaches viennent  apporter leur marchandise dans leurs camions et les acheteurs choisissent les bêtes à travers le grillage de la benne.

 

En fin de matinée , nous prenons la direction de IZKI puis BIDIYYAH   et prenons un pique nique sous un des rares arbres bordant la route qui s'étend en ligne droite sur des dizaines de km. Des chèvres viennent à notre rencontre et nous partageons avec elles notre salade et nos fruits. En début d'après midi , nous arrivons à la bifurcation qui indique le WADI SAND et prenons la route en direction du "1001 nights camp desert" ou nous passerons la nuit dans une tente arabe. Il nous faut 37 km de piste de sable à travers le désert pour arriver au camp. Nous avons pris la précaution de  dégonfler les pneus du 4x4 pour éviter de nous enliser.

 

A notre  arrivée , le soleil est encore haut et nous allons à la piscine  ( et oui, une piscine dans le désert ,quel luxe.....) mais l'eau est tellement fraiche que seul Pierre y entre. Les températures nocturnes dans la région sont si basses qu'elles ne suffisent pas à garder une eau tiède la journée.

 

L'heure d'aller admirer le coucher de soleil dans les dunes arrive vite car la nuit tombe à 17h30. Nous gravissons quelques collines de sables pour arriver à un point culminant d'où  nous regardons le soleil épandre ses  derniers rayons de la journée.

 

Le repas  commence  à 18h30.C'est un buffet plantureux avec des plats traditionnels dont le "tchoufa" et à la fin , un spectacle de chants et danses donné par un musicien et 4 femmes en costume traditionnel et la burka  omanaise.

 

Nous rentrons sous notre tente arabe vers 21 h et nous mettons de suite sous l'épaisse couverture qui habille le lit car il fait très froid la nuit dans le désert.

 

Dimanche 28 décembre 2014 :

 

Nous sortons le nez de notre tente pour aller au buffet du petit déjeuner vers 8h et prenons la route vers la sortie du désert en direction de SUR, sur la côte . Nous arrivons dans le WADI BANI KHALID en fin de matinée et traversons les villages résidentiels de MIZAYRA et SAYH AL HAYL  qui nous mènent vers Les bassins et les grottes de MUQAL.

 

Ces villages sont des endroits de villégiature des Omanais aisés qui viennent y passer leurs week ends et se rafraichir dans le wadi.

 

En arrivant sur le site ,en suivant le lit de la rivière asséchée, on est émerveillé par la beauté du décor. La rivière a fait son chemin dans des gorges et a creusé un chapelet de bassins d'eau cristalline dont la couleur est mise en valeur par la couleur très claire des gorges.

 

Il y a beaucoup de touristes, normal....ce site est l'incontournable de la région en allant vers SUR .

 

Nous nous nous baignons et plongeons dans ces eaux limpides où les petits poissons viennent nous picorer les pieds . La crème solaire est obligatoire car le soleil est brûlant.

 

Nous restons deux bonnes heures et pique niquons dans ce site fabuleux avant de nous remettre en route vers SUR où nous  notre périple de 4 jours dans les WADI de la région de MUSCAT prendra fin.

 

Demain , après la nuit à l'hôtel AL HAMJOUR , modeste mais propre, nous ferons route vers l'aéroport de La capitale et décollerons pour DUBAI...

 

 

 

lundi 29 décembre: Nous quittons l'hôtel à 9h00 et décidons de remonter vers le nord et la capicale ,Muscat,en longeant la côte en direction de QURAYYAT.

 

Nous arrivons une heure plus tard à la jolie ville côtière de TIWI , point de départ pour notre dernière virée dans le désert , le WADI AL SHAB.

 

 Les plages sont jolies mais on n'y voit aucun parasol, aucun baigneur, aucun plagiste...Il n'existe aucun équipement tourné vers le tourisme balnéaire. Les musulmans ici ne vont pas à la plage et les touristes préfèrent se baigner dans les piscines des hôtels.

 

Nous entrons vers 10h00 dans le Wadi al Shab et il nous faut prendre un petit bateau à moteur pour rejoindre la berge opposée d'où commence une promenade de 45minutes  qui longe le lit de la rivière , à flanc de falaises. En contre bas, les bassins d'eau translucide se succèdent jusqu'aux piscines naturelles dans lesquelles la baignade est autorisée. On peut nager de bassin en bassin  jusqu'à une grotte d'où s'échappe une cascade.

 

Le temps de pique niquer et profiter un peu du  soleil et nous ressortons des gorges pour reprendre la route

 

Ainsi s'achève notre voyage à OMAN et nous sommes ravis de l'accueil des Omanais et des paysages.