Amsterdam

Août 2022 .Nous avons décidé avec nos amis Laurence et François de visiter Amsterdam et Bruges en un week-end. Pari réussi pour avoir une idée du mode de vie en Hollande et en Belgique.

En venant de la région Lilloise, Amsterdam se trouve à 3h de route en voiture. La capitale des pays bas est renommée dans le monde entier pour son esprit multiculturel et branché et est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco.

Nous arrivons à midi sous un beau ciel bleu et nous garons près de notre hôtel, le Student hôtel au rapport qualité /prix très correct pour la ville, soit 170 euros pour un chambre double.

A peine nos valises déposées, nous nous rendons à      une station de tramway pour nous rendre dans le centre-ville en 20 minutes. Nous marchons un peu au hasard et arrivons très vite le long des quais des canaux où se sont installées de nombreuses terrasses éphémères.

Nous ne résistons pas à l'envie de nous restaurer avec une excellente salade et une des nombreuses bières locales. L’ambiance est cool et nous nous rendons rapidement à un des embarcadères qui proposent des escapades sur les canaux de la ville

Pour 15 euros, nous faisons un tour d’une heure à bord d’un bateau qui sillonne les eaux encadrées des traditionnelles maisons flamandes. Notre capitaine nous explique   que le Canal Ring regroupe plus de 150 canaux et1 281 ponts.

 

La plupart des bâtiments d’Amsterdam sont construits sur des poteaux en bois de 15 à20 mètres de long. Une maison typique du centre-ville est soutenue par une dizaine de poteaux. Le palais royal d’Amsterdam repose quant à lui sur plus de 13500 piliers de bois Un aspect intéressant d'Amsterdam est que la ville se trouve en dessous du niveau de la mer, mais a réussi à rester au-dessus de l'eau grâce son système de canaux emblématique et à ses poteaux en bois. Malheureusement, les marais situés en dessous affaiblissent les fondations ; plusieurs fissures ont fait leur apparition dans les escaliers et les bâtiments se sont inclinés au fil des ans.

Les canaux d'Amsterdam datant du XVIIe siècle sont si souvent comparés à Venise qu'ils ont valu à la capitale néerlandaise son surnom de « Venise du Nord ». Amsterdam compte 165 canaux d’une longueur totale de 50 km, tandis que son homologue italienne n’en compte que 150 environ.

Les maisons sont d’une architecture originale et légèrement inclinées vers l'avant, avec un crochet au sommet car les demeures sont si étroites qu’il est impossible de monter des meubles dans les appartements. Ce "crochet" sert donc de poulie pour monter les meubles à n’importe quel étage.Après notre escapade fluviale, nous entrons dans des rues piétonnes où je ne peux résister à l'appel d’une séance de shopping hollandais avec Laurence tandis, que les hommes s’offrent d’autres bières

 

Nos jambes ont du mal à nous porter après avoir arpenté des kilomètres depuis notre arrivée.Nous aurions pu louer  un vélo mais il faut être un as du deux roues pour circuler dabs la ville. La bicyclette constitue le moyen de prédilection des locaux pour explorer la ville. Il vaut d'ailleurs mieux garder les yeux bien ouverts, certains cyclistes filant comme le vent.

 

Amsterdam a depuis longtemps une réputation de ville de cyclistes. Il n'est donc pas surprenant d'entendre résonner des sonnettes effrénées toute la journée. Plus de 60 % de ses habitants font du vélo tous les jours ; on compte environ trois vélos pour chaque voiture sur la route.

Certains cyclistes peuvent être assez téméraires, alors il faut rester vigilant car ils déboulent parfois de nulle part et font retentir leur sonnette pour nous alerter et nous donner une seconde pour faire un écart pour éviter la collision. Le soleil décline et nous cherchons un restau.

C'est un peu compliqué de trouver autre chose qu’un snacking ou un Burger et les meilleurs restaurants sont pris d’assaut en cette fin de semaine. 

Après plus d’une demi-heure de marche dans des rues inconnues sous des effluves de cannabis, nous dégotons un restaurant indonésien où on nous sert une douzaine de succulentes préparations épicées accompagnées de 2 bouteilles de château neuf du pape.

Il ne nous reste plus qu’à partir à l'assaut du centre rouge et des coffee Shop qui sont au nombre de 200.Voilà une journée bien remplie dans la Venise hollandaise...

La ville est très jolie, certes, mais nous a semblé peu animée eu égard à la réputation qui lui est attribuée dans le monde.

Nous rentrons en tram après une recherche un peu compliquée de l'arrêt approprié à la ligne 13 qui nous amène à la station Jan Van Galenstraat à 3 minutes de marche du student hôtel.

 

Le lendemain matin, dimanche 21 août 2022, après un petit déjeuner copieux à l'hôtel, nous prenons la voiture pour rouler 2h30 en direction de Bruges.

Bruges

Nous arrivons à Bruges vers 13.30. Nous arrivons par une porte fortifiée et nous garons  pour nous rendre à pied vers la grande place de la capitale de la Flandre­ Occidentale au nord-ouest de la Belgique. Nous atteignons en 10 minutes la Grand­ Place et son beffroi du XIIIe siècle avec un carillon de 47 cloches et une tour de 83 m de haut offrant une vue panoramique sur la ville.

 

Un peu plus loin, nous rejoignons la place du Bourg, vaste espace pavé entouré de bâtiments gothiques imposants, de boutiques, de bars et de restaurants. Nous observons l’hôtel de ville bâti en1376 et célèbre pour son intérieur gothique majestueux, avec un musée dédié à l’art et à l’histoire de la zone.

Nous nous attardons sur la basilique du Saint-Sang, petite basilique célèbre pour abriter un flacon contenant une relique tachée du sang du Christ. Nous la visitons avec beaucoup de plaisir. Après une série de photos et selfies devant les édifices monumentaux, Au milieu de hordes de piétons et de cyclistes disciplinés qui sillonnent ce décor du XIVe siècle flamboyant, nous nous attablons à l’une des terrasses ombragées par les parasols pour déguster des tapas, frites et succulentes bières. Dans les rues pavées résonne gaiement le bruit des sabots des chevaux tirant des calèches.

Après cet en-cas, nous reprenons la visite de la jolie cité médiévale flamande surnommée comme tant d’autres la « Venise du Nord », pour rejoindre un des cinq embarcadères et monter à bord d’un bateau qui nous transporte, Laurence et moi, avec une vingtaine d’autres touristes, sur les canaux qui traversent la ville. Il fait très beau et la ballade de 30 minutes, un aller-retour entre la place Jan Van Eyckplein et le spiegelrei jusqu’au béguinage de la Vigne, nous fait découvrir de très anciens monuments.

Nous distinguons l’église catholique gothique, the church of our Lady Bruges, fondée au XIIIe siècle avec sa haute tour et renommée pour héberger une célèbre statue de Michel-Ange, statue en marbre réalisée entre 1501 et 1504 et représentant la Vierge Marie et l’enfant Jésus. Sa hauteur est de 125 cm. L’œuvre y est conservée depuis le XVIe siècle.

 

On admire les jolis ponts qui enjambent les canaux et les façades invisibles lorsqu'on parcourt les ruelles de la ville à pied. Le quai du Rosaire est le panorama brugeois dans toute sa splendeur. Près du bassin où les cygnes profitent également de cette belle journée, on peut admirer la jolie maison des Tanneurs (Huidenvettershuis), qui date de 1630. À gauche, majestueuse et austère, se détache la tour médiévale du beffroi de Bruges.

Un peu plus loin le canal vert, ombragé et verdoyant, offre un panorama pittoresque à travers les petits ponts et les bâtiments anciens de la ville. Au no 8, on remarque un bel édifice à hautes lucarnes datant de 1714, la maison dite du Pélican qui arbore l’emblème du grand oiseau migrateur ; il s'agit d'une ancienne maison­ Dieu, des hospices typiques de Bruges qui permettaient aux personnes dans le besoin d'avoir un toit. L’extrémité du quai offre une belle vue sur le canal, le beffroi et l'impressionnante tour de briques de 115 mètres de haut de l’église Notre-Dame.

 

En navigant un peu encore, on passe sous le pont Saint-Boniface, un minuscule pont qui reflète rien qu'à lui toute l'atmosphère romantique de la ville. S'élevant à moins de 2 mètres au-dessus de l'eau, il nous faut bien baisser la tête pour le traverser. Les conducteurs de bateaux doivent quant à eux réaliser des manœuvres dignes de véritables prouesses car des avancées en pierre de chaque côté du pont obligent les barques à réaliser parfois plusieurs tentatives pour passer bien au milieu. Nous rencontrons ensuite ke Djiver charmant quai bordé de tilleuls qui nous amène sous le pont St-Jean-Népomucène, orné de la statue du protecteur des ponts de Bruges, avant d’offrir une jolie vue sur le porche du musée Gruuthuse, situé dans un ancien hôtel particulier du XVe siècle avec, toujours en toile de fond, la tour de l’église Notre-Dame.

Nous longeons les quais et passons par un marché aux puces qui s'installe le long du Dijver de mi-mars à mi-novembre, les weekends et jours fériés.

Moins touristique le canal de spiegelrei parait plus calme et nous offre ses jolies façades typiquement flamandes. Nous revenons au point de départ de l’embarcadère, rejoignons Pierre et François pour profiter de la fin d’après-midi et errer encore un peu dans les rues qui nous font voyager dans le passé. Nous revenons  au véhicule avec la surprise d’une amende de 40 euros sur le pare-brise pour stationnement        interdit, ce qui nous surprend un dimanche...

 

Cet incident est très peu grave en comparaison avec la richesse de notre visite dans cette très jolie cité flamande. Nous y reviendrons, c’est sûr, un week-end entier pour savourer la gaité nocturne      des rues bien plus accueillantes qu’à Amsterdam. Il ne nous faut en suite qu’heure pour rejoindre la métropole Lilloise avec la joie d’avoir partagé avec nos amis un week-end qui restera dans notre mémoire.