le 20 nov 2010 . Nous décollons de Lima a 11h30 , Nous sommes a LA PAZ a 16h40   et notre tour operator est au RDV. Des demain commence un circuit de 11jours. le 21 nov 2010:Hier, le tour operator nous a donc réceptionnes a l’aéroport de LA PAZ et nous a emmenés a l'hôtel , en s’arrêtant sur le chemin au Parador , une vue de la capitale avec les montagnes de la cordillera real culminant a plus de 6000m en arrière plan. A l’aéroport, les gens attendent leur famille et leurs amis avec des ballons , c'est marrant et donne de suite une touche amicale a l'accueil. La monnaie locale est le Boliviano et il en faut 10 pour avoir 1 euro. Nous avons gagne 1 heure ce qui nous met a 5heures de Paris(ça sent la fin du séjour....) La première impression de la LA PAZ, située a 3600m, est celle d'une ville très animée mais malheureusement bien pauvre. Les femmes ont le même genre de vêtements qu'au Pérou mais elles portent le fameux chapeau de Stan Laurel. Le départ se fait donc ce matin a 7h30 en bus  en direction de Copacabana, a 151km. La traversée de la PAZ en ce dimanche matin est difficile car les gans roulent ,traversent, dépassent ...n'importe comment. Ce village de Copacabana se situe sur une presqu'ile et il faut mettre le bus sur une barge et les passagers dans un bateau moteur a San Pablo de Tiquina pour attendre en quelques minutes l'autre rive a San Pedro.

L'abord du lac Titicaca du cote bolivien est nettement plus intéressante que du cote péruvien. Les paysages  qui s'offrent a nous au fur a mesure que nous avançons dans la péninsule sont remarquables , avec l’immensité du lac de chaque cote et des criques .ça nous rappelle la Méditerranée par la couleur de l'eau , le calme et les découpages de la cote. Marie , de l'agence , nous réceptionne au bus , nous emmène a notre hôtel de Copacabana puis nous déjeunons avant d'embarquer pour une ballade de 2 heures sur le lac , dans une petite embarcation a moteur , en compagnie d'un couple de Colombiens , en direction de l'isla del sol. Cette croisière nous permet de bien faire connaissance de Rosi et Pablo(Pierre en espagnol).Le couple vit a Bogota et nous parlons pendant tout le voyage en Castillananglais , subtile mélange linguistique particulière mais qui permet de nous comprendre. 

Une fois sur l'ile , une marche d'1h30 sous un soleil ardent nous permet d'admirer la paysage a plus de 3800m, avec toujours la cordillère enneigée au fond et l’étendue du lac semblable a une mer. Nous passons devant les restes archéologiques Incas de PILKOKAINA , datant du 15e siècle puis la fontaine de jouvence qui servait autrefois a purifier les habitants de l ìle.2500 âmes vivent sur l'ile du soleil, se nourrissant de la pêche , des produits de leur agriculture et des sac d'aliments qu'ils montent sur leur dos ou sur les ânes et les lamas depuis le petit port. Au cours de notre marche , a cette altitude, il arrive que nous manquions d'air et que des mamies de 80 ans , très alertes , nous dépassent....


Demain matin , nous continuerons notre visite de Copacabana puis reprendrons le bus vers La Paz que nous quitterons par un bus de nuit en direction du Salar D'Uyuni. Je ne vous dis pas ce que c'est , je vous laisse la surprise. C'est un circuit de 3 jours a l'écart du confort  et avec des nuits a 0 degrés qui nous attend , mais avec des paysages spectaculaires. J'essaie de faire un petit mot demain , car ensuite , ce sera plus difficile de correspondre et je crois même que ce sera impossible. On se reverra au retour a la civilisation  a la fin de ce circuit de 3 jours.

le 22 nov 2010: Marie nous rejoint ce matin a l'hôtel a 9 heure pour une visite du village de copacabana et de son église datant de 1520 et abritant la "Virgen Morena", protectrice du village. Les villageoises de regroupent chaque matin pour vendre leurs produits sur les places et le long des rues. On trouve du poisson du lac comme le poisson-chat et les truites , de la viande, du quinoa , et toutes sortes de fruits , légumes , fleurs... c'est super colore et voir toutes ces femmes avec leur chapeau melon , c'est trop mignon. Les échoppes artisanales très colorées font aussi partie du décor. A midi , mous déjeunerons dans le même restau qu'hier puis reprendrons le bus vers LA PAZ. Ce soir , nous prendrons la route vers le salar a bord d'un bus de nuit et nous arrivons "au bout du monde" demain a 7heures du matin. Pour les photos , je sais qu'on est un peu moins régulier , mais c'est du aux différents problèmes d'internet dans ce pays. Je crois qu'au Chili et en Argentine , les connexions et les machines seront meilleures


L'épaisseur de sel est de plusieurs cm , ce qui fait que la ressource semble inépuisable. Récemment , du lithium a également été découvert et son exploitation a commence. 80 000 tonnes de sel sont produits chaque année dans le salar et la distribution se fait dans toute la Bolivie. L'exploitation cesse pendant les fortes pluies car alors le salar est inondé et laisse la place á un énorme lac salé. Le 4x4 vrombit de nouveau dans cet espace hallucinant et nous emmène sur l'ile INCAHUASI qu'on nomme aussi "isla de Pescado" á cause de sa forme en poisson et lá , nous sommes face á une ile perdue dans ce désert blanc de la région sud de "los LIPIEZ". La particularité de cette rencontre , c'est que l'ile volcanique, inhabitée, est peuplée d'immenses cactus qu'on appelle "cactus corales" qui peuvent vivre plus de 1000 ans et qui atteignent 10m de haut. Il y a 30 autres iles volcaniques piegées dans cette etendue blanche mais INCAHUASI est la plus peuplee par cette etonnante vegetation. Nous passons plusieurs heures á nous promener dans cette foret de cactus et a contempler du sommet de l'ile le salar qui s'étend á l'infini. Nous n'avons jamais vu un paysage aussi incroyable.

Quelques instants á ressentir ce qui se dégage d'un tel spectacle et il faut reprendre la route pour aller pique-niquer au pied de la laguna HEDIONDA, de nouveau á proximité d'une colonie de Flamands roses qui se partage le territoire avec des "Vicuñas", mammifères qui ressemblent á des antilopes. A cet endroit situe á 4100m se dégage une forte odeur de soufre et les différents sédiments apportent des couleurs blanches et vertes á la lagune qui brille sous le ciel immaculé. Apres le repas emporté dans le 4x4 par notre chauffeur Ruben , nous nous dirigeons vers la lagune CHIARCOTA, de couleur rouge orange á cause des sédiments d'origine ferrique, puis la lagune HONDA de couleur jaune, la plus profonde de toutes les lagunes de ce désert volcanique , même si la profondeur n'excède pas 30 á 40 mètres. De nouveau , nous sommes en route vers un endroit oú pousse la plante "YARATA" qui ressemble plus á du corail qu'a une plante mais c'est pourtant un végétal qui a la particularité de supporter des températures de -70 degrés. Dans ce décor d'empilage de couches de magma s'ébattent les "Vizcachas", des espèces de lapins des hauts plateaux . Encore plus loin sur le circuit , c'est un décor d'autres formations originales qui fait son spectacle avec l'"arbol de Piedra", un monument en forme d'arbre gigantesque, créé á 4600m par des sédiments que les vents de plus de 85km/h ont agglomérés . Et enfin , pour finir la journée, nous arrivons á un endroit magnifique, la "laguna Colorada" , lagune colorée de 52km2, endroit de nidification des bébés flamands. La couleur rouge hallucinante est due au dépôt de micro-organismes, d'algues et de carotène. 3 espèces de flamands roses composent une colonie de 700 000 spécimens qui vivent dans ces quelques 30cm d'eau qu'offre la lagune : la variéte"Andina", la variété "Austral" et "De James", différentes selon la couleur de leur bec et de leurs pattes. Nous admirons le décor fait de vie et de couleurs étonnantes au milieu des cris de ces grands oiseaux qui nous offrent ce spectacle "son et lumière". C'est dans un gite á HUALLACAJARA situé á la frontière chilienne que nous passons la nuit et les 4300m d'altitude faisant descendre bien bas le thermomètre nous oblige á garder encore cette nuit plusieurs épaisseurs de vêtements. Nous dormons tôt puisque le lever est prévu á 4heures car la route sera longue pour nous ramener au point de départ du circuit , á UYUNI. le jeudi 25 novembre: comme prévu , nous nous levons avant le soleil pour admirer en route des geysers qui laissent échapper sous une incroyable pression une vapeur de 20 degrés et des fumeroles á 150 degrés qui s'échappent de réservoirs au fond desquels l'eau bouillonnante s'accompagne d'un gros bruit de furie souterraine. Le soleil levant inonde peu á peu l'altiplano bolivien qui á cet endroit atteint 5000m d'altitude, donnant aux montagnes une couleur rouge flamboyante L'étape suivante sur le circuit demande une bonne dose de courage. Il s'agit de se baigner dans une cuvette naturelle d'eau thermale á 30 degrés. Dit comme ca , ca parait plutôt agréable mais quant il s'agit d'ôter ses 5 épaisseurs de pulls, á 7 heures du mat et courir en maillot de bain sur un sol gelé , c'est un peu plus rédhibitoire. Mais on l'a fait¡¡¡¡¡¡¡ La dernière étape avant le retour á UYUNI passe par 2 autres lagunes , la laguna Blanca et la Laguna verde au pied du volcan Licancabur. La couleur verte est du au dépôt de sels d'arsenic

le vendredi 26 novembre: Bonjour á tous. Nous sommes ravis de pouvoir enfin donner de nos nouvelles. Nous étions ces 3 derniers jours dans un désert sans aucune infrastructure. Nous venons d'arriver á POTOSI et avons roulé en bus pendant 6 heures depuis UYUNI. Notre trip du bout du monde a commencé le 23 novembre le mardi 23 novembre : nous arrivons á UYUNI á 7heures30 après un voyage en bus qui a duré toute la nuit(9h de voyage et 800km) .Nous étions dans le bus avec un groupe de polonais et le voyage s'est bien passe, si ce n'est qu'il était impossible de fermer l'œil tant la route était en mauvais état. Qu'a cela ne tienne , l'aventure continue et a peine 2 ou 3 heures plus tard , nous sommes a bord d'un 4x4 avec un couple mixte de canadiens, Pamela et Patrick , et un autre couple masculin d'espagnols. Nous quittons UYUNI , a 4300m, une ville de 20 000 ames, sous un grand soleil, en direction du plus grand désert sale du monde. Notre première halte se fait a Colchani, un village de 500 habitants oú tous vivent de l'exploitation du sel. D'ores et déjà, nous avons nos lunettes de soleil et une épaisse couche de bloqueador(creme solaire) pour éviter les mauvaises brulures habituelles a cet altitude , avec le soleil qui se réverbère sur le sel. Quelques km plus loin , le grand désert blanc se dresse devant nous et nous nous arrêtons pour visiter un hôtel de sel oú murs et meubles en sont fait de manière exclusive. Le salar d'UYUNI, cette immensité blanche de 2000km2 , est apparu il y a plusieurs millions d'années , lorsque les hauts plateaux se sont formés , entrainant avec eux la mer qui s'est trouvée piégée entre deux cordillères. Le temps , le soleil , l'évaporation ont eu raison de cette immense mer intérieure qui a fini par se dessécher complètement , laissant place a ce paysage tout a fait étonnant. 

Quant arrive l'heure du déjeuner , notre chauffeur expose le repas sur un table en sel et c'est sur des blocs également de sels que nous nous asseyons et partageons le pique-nique avec notre groupe. Bien sur , vous vous imaginez bien que nous ne sommes pas seuls et pas moins d'une trentaine d'autres 4x4 ont emmené des explorateurs comme nous a la découverte de cette region. Mais tout est tellement étendu que personne ne se gene pour apprecier le decor. Ce n'est qu'en fin d'apres-midi que nous quittons cet endroit intemporel pour nous diriger vers notre hotel situé á PUERTE CHUBICA que nous atteignons au bout de 2 heures de parcours dans le desert. Le logement est un hotel de sel et on ne peut pas dire que ce soit equivalent á de la pierre refractaire qui elle , tient chaud. Des la tombee de la nuit , les degres descendent pour atteindre pres de 0 degre. Avant de nous coucher sur nos lits de sel , nos amis canadiens nous apprennent des jeux de cartes et nous les initions á la belote. Le couvre-feu a lieu a 10h du soir car le courant ne fonctionne que par des batteries solaires et nous nous endormons avec plusieurs epaisseurs de vetements jusqu'au lendemain a 5h30. le mercredi 24 novembre:Le soleil commence á peine á etendre ses rayons lorsque nous nous levons pour admirer du haut de notre "hotel de sel" la vaste etendue desertique que nous quittons des la fin du petit dejeuner. Nous passons avec le 4x4 par un autre village qui sert egalement d'etape dans le salar , San JUAN , peuplé de 700 ames qui vivent du tourisme et de la culture du Quinoa. Nous nous dirigeons vers le volcan actif OLLAGUE situe dans le salar de CHIGUANA et , du mirador situe á 4600m , nous pouvons admirer le volcan qui culmine á á 5960m, á la frontiere entre la bolivie et le chili. De l'autre coté se trouve SAN PEDRO DE ATACAMA au Chili. Le pic est enneigé en juillet et aout, lá oú les temperatures descendent en dessous de 0. Devant nous , un paysage de volcans multicolores se dresse avec ses constructions magmatiques formant des arches, des visages , des animaux et toute autre creation architecturale originale livree a notre imagination . Tres curieusement , la lave petrifiee se partage l'endroit avec des formations coraliennes qui temoignent de l'origine oceanico-volcanique de ce décor. Lorsque nous reprenons la route, c'es pour arriver 2 heures plus tard au pied de la "Laguna Cañapa", peuplée de flamands roses. La colonie migre vers des endroits plus chauds lorsque le sol est gelé, en particulier vers le nord du Chili et de l'Argentine. C'est incroyable de voir ces volatiles vivre en paix dans un tel paysage et á une telle altitude.  Nous traversons ce que les boliviens appellent le "desert colore de Dahli", montagnes volcaniques multicolores puis , nous déjeunons á Villa Mar, un village de 1000 âmes, au bord d'une rivière oú paissent en paix des centaines de lamas au pelage blanc , marron ou noir. C'est par la vallée de "las Rocas" que nous revenons au point de départ, á UYUNI. Nous arrivons á 17h, fatigués mais heureux d'avoir découvert de tels paysages et surtout heureux de pouvoir enfin prendre á l'hôtel une bonne douche bien chaude. J'ai les pieds gerces par le froid humide qui a transpercé mes bottes mais quelques petits pansements et tout reviendra normal pour mes petits petons. Nous partons en bus ce vendredi matin á 10h pour un trajet de 6 heures vers POTOSI , une ville minière sur le trajet de la belle ville coloniale de SUCRE que nous visiterons prochainement. Nous passons par la petite ville thermale de TICATICA puis traversons un paysage aride fait de collines , de cactus, de quelques petits villages bien miséreux, dans un bus qui circule á 10 ou 20km/h, obligé de s'arrêter quand un véhicule arrive en face, avec une chaleur intérieure limite supportable , la musique de "big in Japan" qui passe en boucle et en étant secoués comme des pruniers. Enfin , "Bolivia is Bolivia" et on est en vacances donc on peut tout supporter. Nous arrivons á 16h 'a Potosi et trouvons dans l'hôtel des ordinateurs qui marchent !!


A 55 ans , il a de la chance de ne pas encore avoir le cancer pulmonaire ou la silicose. Beaucoup de ses copains ont déjà été emportés par la maladie  et les accidents qui sont extrêmement frequents.10 000 mineurs travaillent de nos jours dans les exploitations de Potosi L'apres-midi , nous visitons la "casa de la moneda", cette usine á pièces d'argent que les espagnols fabriquaient á Potosi avant de les expédier en Espagne. Le musée nous permet de découvrir la "bolivianita", jolie pierre mélangeant la citrine et l'améthyste et produite exclusivement en Bolivie. Le reste de la visite nous montre les presses , les fonderies et tous les instruments nécessaires á la fabrication des "macuquinas" , ces pièces d'argent ayant valeur de "reals" et pour la petite histoire , nous apprenons que le dollar américain s'est inspiré de la pièce de 8 reals pour sa fabrication Nous rentrons á l'hôtel épuises et tenterons de nous reposer un peu avant de reprendre la route pour SUCRE , appelée "ville blanche" , la capitale administrative de la Bolivie(lA PAZ étant la capitale politique). A demain donc pour de nouvelles aventures....

le 29 novembre 2010: Nous voici ce matin en route pour la visite de la très jolie ville de SUCRE. Historiquement elle est connue sous le nom de Charcas(période Pre-inca), la Plata(période coloniale espagnole) , Chuquisaca(pendant la révolution) et cité blanche de Sucre(après l'indépendance). Jusqu'au XVIIIe siècle, la Plata est le centre judiciaire, religieux et culturel de la région. En 1839, lorsque la ville devient la capitale de la Bolivie, elle est rebaptisée en l'honneur du maréchal Antonio José de Sucre, camarade d'armes du libérateur Simón Bolivar pour l'indépendance de la Bolivie, de la Colombie, de l'Equateur, du Pérou et du Venezuela. Perdant sa principale ressource , l'argent, après le déclin économique de Potosí, elle voit le siège du gouvernement bolivien transféré à La Paz à la suite d'une guerre civile perdue par les « conservateurs » sucrenses face aux « libéraux » paceños. En 1991, Sucre devient patrimoine de l'Humanité a l'UNESCO. Des milliers de touristes sont attirés chaque année par cette capitale du baroque aux blancs édifices datant des XVIIIe et XIXe siècles .Sucre est devenue une ville universitaire importante et héberge de nombreux cabinets d'avocats et de notaires, en raison notamment de sa qualité de siège de la Cour Suprême bolivienne Elle est aussi le siège d'un évêché catholique et possède une cathédrale. Notre première visite de la ville est la PLAZA DE LA RECOLETTA, fondée par les espagnols en 1538 après la découverte des mines d'argent dans la région. Ainsi , SUCRE est la première ville construite en  BOLIVIE , située à 2750m d'altitude. D'ailleurs , le climat est bien meilleur que dans les autres endroits de la Bolivie. La vue que l'on a du promontoire de la place montre que la ville est construite sur 7 collines, comme Rome. Le monument le plus important de cet endroit est  le couvent transformé en église datant de 1600 .On y célèbre les messes catholiques mais ce qui est surprenant , c'est que les croyants, des la sortie de l'église, pratiquent sur le parvis des rituels de religion inca  aves une façon très traditionnelle d'honorer leurs défunts. Des gents sont devant l'église , avec des fleurs et de l'alcool, ce qui nous donne l'occasion de gouter à la CHICHA, boisson alcoolisée fabriquée à partir de mais fermenté(pas terrible) Il y a vraiment dans ce peuple une ambivalence des croyances , aussi bien dans le décor des églises que dans les prières et rituels. Ainsi , ils peuvent demander grâce aussi bien au Dieu catholique qu'à PACHAMAMA(malins ces boliviens...). Nous nous promenons dans les ruelles anciennes qui sont intactes depuis plus de 400 ans.

L'étape suivante est la place du 25 mai(1809), date de la révolution contre les espagnols. Il aura fallu 15ans pour que la ville soit déclarée indépendante. C'est sur cette même place que nous étions en train de nous reposer hier. On trouve autour des bâtiments prestigieux comme la "casa de la liberdad" qui date de 1612 , la cathédrale datant de 1559 et le palais du gouverneur datant de 1896 et construit par un architecte français. 

 le 27 novembre 2010 : Nous sommes arrivés á POTOSI hier soir. C'est une ville pas très jolie avec son arrière fond de cité minière, mais avec un centre riche en églises et jolis monuments coloniaux .Pour une fois , nous avons la chance de tomber dans une période festive car la ville fête son bicentenaire. Aussi, nous avons assisté hier soir á une représentation de danses folkloriques et ce midi , il y avait aussi des défilés de danses et de musique dans les rues. C'était très joli.

Ce matin , nous partons á 8h30 pour aller visiter les mines d'argent "CERRO RICO SILVER MINES". Ces mines sont exploitées depuis 400 ans. On y extrait l'argent , le plomb, le zinc, le cuivre et l'étain essentiellement. La production d'argent commence á s'épuiser et les mineurs craignent pour leur avenir, même si les conditions de travail sont inhumaines.

Avant de visiter une des mines , nous passons au marché du coin pour acheter des petits cadeaux destinés aux mineurs qui laissent les touristes côtoyer leur quotidien. Nous achetons des feuilles de coca, des limonades , cigarettes, alcool potable et de la dynamite. Eh oui, on aura droit á un cours sur l'utilisation des explosifs en fin de visite. On les achète comme on veut á POTOSI et même un enfant de 5 ans peut en acheter , mais uniquement dans cette ville de Bolivie.

Concernant les feuilles de coca, les ouvriers les mâchent á longueur de journée. Ils enlèvent la nervure centrale et placent les feuilles á l'intérieur de la joue. Le suc qui passe á travers la muqueuse a un effet stimulant léger sur l'organisme. Ans cette précieuse aide, les mineurs ne pourraient supporter ni la chaleur ni l'intensité du travail. Quant  á l'"alcool potable", une petite rincette de cet alcool á 96 degrés avant de commencer le travail donnerait du courage...Les mineurs gagnent leur solde en fonction du travail fourni et de la richesse en argent des pierres qu'ils extraient. Ils s'unissent parfois pour avoir un meilleur rendement. Mais les salaires fluctuent misérablement entre 2.5 euros et 7 euros /mois. Pour se rendre compte de la pénibilité du travail, il faut descendre dans la mine et c'est ce que nous faisons. C'est donc avec un équipement complet avec bottes , casque , lampe frontale, veste et pantalon que nous suivons le guide et entrons dans l'antre de la montagne. Pour ma part, j'effectue les 400 premiers mètres et demande á retourner á l'air libre tant  la chaleur , la poussière et la claustrophobie deviennent pénibles. Pierre lui emplit sa mission jusqu'au bout, suivant le guide dans un dédale de veines sans aération, á une température de plus de 40 degrés. Quant je le retrouve une 1heure30 plus tard, il est extenué, plein de poussière et dégoulinant. Et encore, il n'a visité qu'une partie des 2 niveaux sur les 6 que compte la mine. C'est une sacrée expérience ! J'ai eu l'occasion de discuter avec un mineur de 55 ans qui travaille depuis l'enfance dans la mine. Il explique que les gens naissent et meurent dans la mine.

le 28 nov 2010: Bonjour à tous. Apres le petit-déjeuner à l'hôtel CERRO RICO, un taxi nous emmené à SUCRE après 3 heures de route à travers la montagne. Comme d'hab, il fait très beau et nous sommes ravis d'arriver à la "ciudad blanca", la ville blanche , capitale de la Bolivie et première ville vraiment propre et civilisée que nous découvrons depuis notre arrivée en Amérique latine. Les rues sont claires, bordées de jolies maisons et bâtiments blancs de type colonial , les places sont  aérées et on respire la quiétude. Notre hôtel , l'hôtel SUCRE , dans la rue Argentina nous surprend également agréablement avec sa construction de type hacienda avec sa fontaine centrale. En fin un peu de farniente prévue en ce dimanche après-midi pour récupérer de la fatigue physique mais aussi de notre stress d'hier soir. En effet , comme d'habitude , nous sommes allés sur un ordinateur et il a contaminé la clef USB avec la quasi-totalité de nos photos. J'ai vu Pierre devenir livide quand toutes les photos ont disparu mais il n'a pas abandonné et, après 3 heures, a réussi à télécharger un logiciel qui a permis d'éliminer la bébête et un autre pour récupérer les fichiers. ouf !  des que nous le pourrons , nous graverons toutes nos photos sur un CD pour éviter une nouvelle surprise. Apres un déjeuner à "los balconos",nous nous asseyons  sur la place du 25 mai, au milieu des pigeons, des vendeurs de pop corn , cireurs de chaussures et habitants de la ville qui viennent en famille se détendre avant d'attaquer une nouvelle semaine. Pour nous , la fin du voyage en Bolivie est proche car nous serons mercredi 1er décembre à Santiago du Chili. Nous commencerons alors notre dernier mois de ce tour du monde. On vous met sur le blog les photos qui ne sont pas passées hier à cause de nos ennuis informatiques et on vous fera découvrir la ville blanche en photos demain soir. Bonne fin de dimanche à tous et merci de continuer à nous suivre malgré notre manque de régularité de ces derniers temps indépendants de notre volonté.

 

 

Notre guide nous emmène ensuite au cimetière qui , à l'instar du Panthéon, renferme les sépultures des personnalités les plus importantes de Bolivie. Ce cimetière est le plus joli d'Amérique du sud, avec celui de Buenos Aires. Enfin , nous découvrons l`hôpital qui fonctionne encore depuis plus de 400ans. Un peu plus bas , un autre parc abrite un "petit Paris" avec 2 arcs de triomphe, une tour Eiffel offerte par Gustave  Eiffel à la ville , au centre d'un cours d'eau artificiel représentant la seine, et des jardins se voulant copier les jardins de Lenôtre à Versailles. Bien sur , tout ceci a une taille bien réduite par rapport à nos vrais modèles. Et dernière visite , à la sortie de la ville , c'est celle des "traces des Dinosaures". En effet, une cimenterie a utilisé des explosifs pour faire sauter des pans de montagne et ont ete mises à nu des traces énormes  laissées par ces énormes monstres il y a pres de 70 millions d'années.

Voilà dons une journée plutôt cool. Nous nous reposons avant de nous envoler demain matin pour la PAZ. bisous à tous.



le 30 novembre 2010: Nous quittons la ville blanche de SUCRE en avion en direction de LA PAZ où nous passons les dernières heures avant de quitter la Bolivie. Un peu de shopping s'impose et surtout une dernière soirée folklorique dans un restau en compagnie d'artistes, musiciens et danseurs, aux habits hauts en couleur et aux sonorités vibrantes de la traditionnelle Zampoña. Un moment magique que les danseurs nous font partager sur la scène